Burkina Faso : adopter l’intelligence artificielle en ressources humaines tout en tenant compte de ses limites

Création d’emplois, développement industriel et exploitation de l’intelligence artificielle ont formé le noyau d’un échange mené entre un ministre burkinabè, directeur de cabinet du président, et des étudiants-stagiaires en ressources humaines.

Lors de sa participation en tant que président de la 9ᵉ édition du Café RH à Tenkodogo, centré sur le thème « Intelligence artificielle et transformation de la fonction Ressources humaines », le ministre, directeur de cabinet du président du Burkina Faso, le capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin Medah, a échangé le 5 septembre avec de jeunes étudiants-stagiaires en ressources humaines (RH).

La rencontre, modérée par le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Ousmane Ouattara, a été une occasion pour le ministre de partager son expérience. Ce dernier a exprimé sa « fierté de voir des jeunes frères vouloir embrasser le métier de gestionnaire des ressources humaines », soulignant la nécessité de « toujours aller au-delà des limites » pour atteindre des résultats probants.

Recourir à l’intelligence artificielle en comprenant ses limites

À propos du thème de la rencontre, le directeur de cabinet du président du Burkina Faso a déclaré que « c’est mieux d’aller vers l’IA » en comprenant néanmoins ses limites. Dans cette perspective, il a fait savoir que des réflexions sont déjà engagées au sein du gouvernement dans le cadre du processus de digitalisation en cours du pays.

Martha Céleste Anderson Dekomwin Medah a aussi partagé avec les stagiaires, selon la presse locale, la vision du président du pays, Ibrahim Traoré, pour le développement et la lutte contre le chômage à travers la relance de l’industrie de transformation, l’implémentation de plusieurs initiatives présidentielles et la revalorisation de certains métiers.

Il convient de noter que le gouvernement burkinabè a fait part de son projet d’exploiter l’intelligence artificielle, considérée comme un levier stratégique pour impulser son développement dans plusieurs secteurs tels que l’éducation ou la santé et pour développer le numérique et l’économie nationale.