Prix Nobel de la paix : les journalistes tunisiens soutiennent la candidature de Francesca Albanese

Le SNJT a annoncé, le 15 juillet 2025, son soutien officiel à la candidature de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, pour le prix Nobel de la paix. Cette initiative s’inscrit dans le sillage de la proposition portée par le Quartet du dialogue national.

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La voix du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) s’ajoute officiellement à celle du Quartet du dialogue national, pour appuyer la candidature de Francesca Albanese au prix Nobel de la paix 2025. Cette dernière occupe le poste de rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, et son action est saluée pour sa défense rigoureuse du droit international dans un contexte marqué par une intensification du conflit israélo-palestinien.

Dans un communiqué diffusé le 15 juillet, le SNJT estime que le travail de Francesca Albanese incarne « le courage, la clarté, l’exemplarité et la résistance au deux poids deux mesures », autant de qualités qui justifient selon lui une reconnaissance internationale.

Une voix claire dans l’arène onusienne

Le syndicat souligne que la rapporteuse a rendu à sa fonction une dimension éthique, humaine et juridique souvent affaiblie dans le contexte des débats onusiens. Face à un discours officiel parfois jugé ambigu ou complaisant, notamment après les événements du 7 octobre, Francesca Albanese s’est distinguée par une prise de position nette sur la nature du conflit et sur les responsabilités engagées.

Elle a ainsi qualifié le régime imposé par Israël dans les territoires occupés de système d’apartheid, appelant à la fin de l’impunité, au retrait de l’occupation et à la reconnaissance pleine des droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris son droit à l’autodétermination.

Pressions politiques et intégrité professionnelle

Le SNJT met également en avant le courage de Francesca Albanese face aux campagnes de diffamation et pressions diplomatiques, notamment de la part de soutiens d’Israël au sein de l’ONU. Malgré les appels à sa destitution et les menaces de sanctions, elle a poursuivi sa mission avec une indépendance rare et un attachement constant aux principes des droits humains.

Pour le syndicat, une telle distinction serait plus qu’une reconnaissance individuelle : elle représenterait un acte symbolique fort en faveur de la cause palestinienne. Elle serait aussi une affirmation du droit international et du rejet des doubles standards, à un moment où la société civile mondiale – notamment en Europe et aux États-Unis – se mobilise de plus en plus pour la justice en Palestine.

Le SNJT conclut que l’attribution du prix Nobel de la paix à Francesca Albanese constituerait un message clair en faveur des droits inaliénables des peuples et un soutien à ceux qui défendent la légalité internationale contre l’impunité et les rapports de force.