Carburants : les Marocains assommés par une nouvelle hausse des prix
Une augmentation des prix à la pompe sera appliquée à compter du 1er juillet à minuit au Maroc. Cette hausse «significative», réappliquée en moins d’une année, qui suscite l’inquiétude des ménages et des professionnels à la fois, a été qualifiée de «soudaine et injustifiée» par les médias locaux.
Au Maroc, les prix des carburants connaitront une flambée à partir du 1er juillet, a annoncé la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations-service (FNPCGS), d’après le site Le 360.
Le prix du litre de gasoil augmentera de 0,33 dirham, s’établissant désormais entre 12,79 et 12,76 dirhams (1,20 euro), tandis que le prix de l’essence connaîtra une hausse d’environ 16 centimes, pour s’élever à 15 dirhams (1,41 euro) le litre, ont fait connaître les distributeurs cités par le Hespress.
Le site met en avant la situation des ménages marocains qui sont mis à rude épreuve par cette hausse des prix qui intervient à quelques semaine des vacances d’été, alors qu’ils viennent à peine de surmonter les dépenses liées à la récente célébration de l’Aïd-el-Adha (fête religieuse où les musulmans sont appelés à sacrifier un mouton dans le cadre d'un abattage rituel).
En plus d'avoir des conséquences sur le portefeuille des ménages, cette augmentation pourrait «avoir un effet domino sur l’ensemble de l’économie marocaine». La même source cite les secteurs qui dépendent obligatoirement du transport, notamment l’agriculture, la pêche et le commerce, qui sont en première ligne.
Le journal marocain met en garde contre l’impact négatif de la hausse en question sur le tourisme, «un secteur vital pour l’économie du pays». Et de détailler «cette hausse des coûts du transport risquerait de décourager les voyages touristiques, tant pour les Marocains que pour les étrangers».
Le Maroc, quatrième pays le plus cher en Afrique
En date du 20 mai, le prix du litre de carburant au Maroc était de 1,44 euro, juste après la Centrafrique, le Sénégal, les Seychelles et le Zimbabwe, selon les données officielles du site Global Petrol Prices, cité par le média marocain Le 360.
Le Maroc qui, contrairement aux pays producteurs de pétrole, ne bénéficie pas des avantages de la production domestique pour amortir la flambée des prix mondiaux, «dépend aux importations de carburant», lit-on de même source qui note qu’il s’agit d’une des principales raisons de ces prix élevés.