146 militaires russes rapatriés de la captivité ukrainienne lors d’un nouvel échange de prisonniers de guerre

La Russie et l'Ukraine ont procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre, facilitée par la médiation des Émirats arabes unis, a rapporté le ministère russe de la Défense. 146 militaires russes et huit civils de la région de Koursk détenus par Kiev ont pu rentrer chez eux. 146 prisonniers de guerre ukrainiens ont été remis à l’Ukraine.

Le 24 août, 146 militaires russes ont été rapatriés depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev, a annoncé le ministère russe de la Défense. En échange, 146 prisonniers de guerre ukrainiens ont été remis à Kiev. En outre, huit citoyens russes, résidents de la région de Koursk, détenus illégalement par le régime de Kiev, ont été rapatriés et seront ramenés chez eux.

Actuellement, les militaires russes sont accueillis sur le territoire de la Biélorussie, où ils reçoivent l'aide psychologique et médicale nécessaire, précise le communiqué. Tous les militaires russes seront ramenés en Russie pour y suivre un traitement et une réhabilitation dans les établissements médicaux.

Le ministère russe de la Défense a également souligné que les Émirats arabes unis avaient joué un rôle de médiateur humanitaire dans le retour des militaires russes capturés.

Le précédent échange entre Moscou et Kiev avait eu lieu le 14 août. Au cours de celui-ci, 84 militaires avaient été libérés des geôles ukrainiennes. Le même nombre de prisonniers de guerre ukrainiens avait été remis à la partie ukrainienne.

Début août, Vladimir Médinsky, conseiller du président russe, a indiqué que Kiev bloquait l'échange en refusant 1 000 prisonniers de guerre. RT a lancé un site web sur lequel figure la liste de tous les militaires dont les autorités ukrainiennes ont refusé la libération. Le site contient également une photo de tous les prisonniers de guerre ukrainiens, ainsi qu'une lettre qu'ils ont adressée à Volodymyr Zelensky, dans laquelle ils lui demandent pourquoi il ne prend que les « privilégiés » et non tous ceux qu'il pourrait prendre.