Opération spéciale : l’armée russe annonce la libération de six localités
La Défense russe a annoncé ce 11 mai la prise de six localités dans les régions de Kharkov et de Donetsk. La veille, Volodymyr Zelensky avait enjoint ses soutiens occidentaux de renforcer leur aide militaire, déclarant que d’«intenses» combats avaient lieu sur «toute la ligne de front».
L’armée russe a poursuivi son offensive sur la ligne de front. Ce 11 mai, le ministère russe de la Défense a annoncé la prise de six localités à Kharkov et Donetsk. «Les troupes du groupe Nord ont libéré les villages de Borisovka, Ogurtsovo, Pletenevka, Pylnaya et Strelechya» en région de Kharkov.
En outre, parmi les pertes matérielles infligées aux forces ukrainiennes, l’armée russe annonce avoir détruit un canon automoteur français Caesar.
«L'initiative et l'avantage sur le champ de bataille appartiennent à nos soldats. Ils continuent de faire pression sur l'ennemi et d'avancer», a déclaré le chef de l'administration russe de Kharkov, Vitaly Ganchev. «La tendance est très bonne».
Plus au sud, «les troupes du groupe "Centre" ont libéré la colonie de Keramik», dans la République populaire de Donetsk.
«Il y a des combats intenses le long de toute la ligne de front» a déclaré dans une vidéo postée le 10 mai le président ukrainien Volodymyr Zelensky, enjoignant ses soutiens occidentaux à renforcer leur aide militaire à Kiev. Le même jour, la Maison Blanche a annoncé l’envoi d’une aide supplémentaire de 400 millions de dollars pour «porter assistance à l'Ukraine», estimant que l'offensive russe va «s'intensifier».
Depuis plusieurs mois, l’armée russe engrange les succès sur le front. Fin avril, le commandant en chef de l'armée ukrainienne Oleksandre Syrsky avait une nouvelle fois reconnu que la situation sur le front s'était «détériorée», les troupes russes remportant des «succès tactiques» dans plusieurs zones.
La Russie «attaque activement tout le long de la ligne de front, elle remporte des succès tactiques dans certains secteurs», a déclaré le général dans un message posté sur Facebook. Dans un entretien diffusé le même jour, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov estimait quant à lui que la panique se faisait sentir sur le front du côté ukrainien.