Frappes ukrainiennes à Belgorod : plusieurs blessés transférés à Moscou
© Natalia Seliverstova / RIA Novosti
Quatre blessés, dont deux enfants, ont été transportés à Moscou le 16 février afin d’y recevoir des soins, a annoncé le gouverneur local. Le bilan des frappes des forces de Kiev, dans cette région frontalière de l’Ukraine, s’élève à huit morts et 19 blessés.
Quatre blessés victimes de la frappe ukrainienne contre un centre commercial de Belgorod sont arrivés ce 16 février à Moscou afin d’y recevoir des soins. Trois d’entre eux sont dans un état grave, a précisé Alexeï Kouznetsov, assistant du chef du ministère russe de la Santé, cité par l’agence TASS.
Dans la nuit, le gouverneur de Belgorod Viatcheslav Gladkov avait annoncé sur sa chaîne Telegram que quatre personnes, deux adultes et deux enfants, avaient été envoyées dans la capitale afin d’y être soignées. Celui-ci avait également relaté s’être rendu dans l'hôpital municipal n°2 de Belgorod, où neuf victimes des frappes ukrainiennes restent hospitalisées. «Deux d'entre elles sont dans un état grave et sont en soins intensifs sous respirateur», a précisé le responsable régional.
Bilan humain en hausse
Dans l’après-midi, l'Université nationale de recherche de Belgorod (BelSU) a annoncé à l’agence RIA Novosti la mort de l’un de ses étudiants qui avaient été blessés dans la frappe ukrainienne. Touché à la tête, celui-ci était en soins intensifs.
Le bilan des blessés s’est également alourdi, Viatcheslav Gladkov relatant sur Telegram qu’une personne blessée dans l’attaque s’était manifestée tardivement. «Dix personnes sont hospitalisées dans la ville de Belgorod : deux personnes sont dans un état grave en soins intensifs, huit sont dans un état stable de gravité modérée», avait-il alors détaillé.
Dans la foulée de la frappe, le ministère russe de la Santé avait indiqué qu'au moins sept personnes avaient été tuées, dont un enfant, et 18 autres blessées, dont plusieurs enfants. La diplomatie russe, par la voix de sa porte-parole, avait dénoncé un «acte de terrorisme» des autorités ukrainiennes.
