Selon un chien de garde de Soros, les politiciens populistes «sapent la lutte contre la corruption»

Selon un chien de garde de Soros, les politiciens populistes «sapent la lutte contre la corruption»© Maurizio Gambarini Source: Reuters
George Soros
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Transparency International, groupe anti-corruption basé à Berlin, met en garde contre les dangers présumés du populisme qui se propage à travers les nations - le journaliste Robert Bridge se penche sur ce rapport problématique.

Imaginez : un chien de garde financé par Soros déclare que les politiciens populistes «sapent la lutte contre la corruption».

Alors que les élites européennes sont menacées par l’insurrection populiste qui vise à mettre fin aux programmes d’immigration libre et facile et à promouvoir le nationalisme au lieu du mondialisme, un think tank influent estime que le populisme ne fera que – tenez-vous bien – alimenter la corruption.

Transparency International, groupe anti-corruption, basé à Berlin, a averti dans son indice annuel sur la corruption (Corruption Perceptions Index), des dangers présumés du populisme, animal politique qui roule sa bosse à l’occasion à travers les nations afin de lutter contre les abus de la minorité élitiste et déconnectée. 

«Le populisme est un mauvais médicament», a déclaré Jose Ugaz, président de Transparency Internatinal, sans avoir prescrit d’ordonnance alternative. «Dans les pays où il y a des leaders populistes ou autocrates, nous voyons souvent des démocraties en déchéance, et une tendance inquiétante à essayer de réprimer la société civile, limiter la liberté de la presse et compromettre l’indépendance du système judiciaire.»  

«Au lieu de faire face au capitalisme de copinage, ces dirigeants ont l’habitude d’établir des systèmes corrompus encore pire», continue Ugaz.

Transparency International sonne l’alarme sur ses «escrocs» politiques qui sont «réactionnaires, anti-immigrés et souvent de droite…»

Concernant la corruption, l'organisme-surveillant tente de lire dans les pensées, affirmant que les politiciens populistes «n’ont pas l’intention d’aborder le problème [de corruption] sérieusement».

Le rapport blâme certains politiciens populistes, y compris Donald Trump (Etats-Unis), Marine Le Pen (France), Jaroslaw Kaczynski (Pologne) et Victor Orban (Hongrie), entre autres, qui se sont hissés au sommet des cotes de popularité auprès des électeurs, en ayant ouvert la saison de la chasse à un establishment moribond. 

Transparency International sonne l’alarme sur ses «escrocs» politiques qui sont «réactionnaires, anti-immigrés et souvent de droite…», en alléguant que ces nouveaux arrivants perturbateurs «ont réussi à exploiter le désenchantement des gens à l’égard d'un «système corrompu» et à se présenter comme la seule «issue» du cercle vicieux décrit…»

En réfléchissant aux risques associés à ces nouveaux agitateurs en embuscade, le rapport a ostensiblement oublié de mentionner les raisons, pour lesquelles tant d’électeurs sont aujourd’hui mécontents des vieux politiciens ordinaires, qui sont coupables, il faut le dire, de crimes beaucoup plus graves que la seule corruption.  

Et il est question ici de complicité de véritables atrocités comme les sanglants changements de régime en Irak, Libye et Afghanistan, ou les efforts déployés en Syrie dans ce but, ainsi que de la destruction complète de la civilisation occidentale à cause de l’immigration incontrôlée des réfugiés de guerre, sans la consentement des gouvernés. Si les pays membres de l’OTAN ont des remords en raison de leur complicité directe dans les meurtres en série d'Etats-nations, organiser le flux des réfugiés depuis ces zones de conflits vers le territoire de leurs peuples, n’est sûrement pas la bonne réponse.         

Au regard des actions peu ragoûtantes de nombreux pays de l’Alliance, les préoccupations concernant la corruption à haut niveau peuvent sembler exagérées et mal à propos. Au risque de paraître cynique, séparer la corruption du monde politique, c’est la même chose que séparer la poule de l’œuf et, comme une énigme populaire nous le rappelle, il est très difficile de dire qui, de ces deux-là, était le premier à apparaître.    

Quant à la corruption, son ampleur dans le système Clinton, révélée par Wikileaks avant l’élection présidentielle de 2016, est tout simplement stupéfiante, et devrait suffire à dispenser les gens de Transparency Internationalles de leur leçons de bonne conduite.

Pour commencer, il a été rendu public en novembre que la Fondation Clinton avait reçu un «don» équivalant à un million de dollars du Qatar, sans avoir informé le département d’Etat, rompant ainsi un accord qui exige de révéler toutes les contributions qui proviennent de l’étranger. On a dit que le chèque était un cadeau à l’ancien président Bill Clinton pour son 65e anniversaire. Selon un email rendu public le mois passé, il devait y avoir une rencontre entre lui et des responsables qataris à un certain moment, mais je ne crois pas qu'elle ait jamais eu lieu.

Que la France ait sa propre version de Donald Trump sous la forme de Marine Le Pen, ne surprendra que ceux qui ne suivent pas les événements internationaux

En même temps, il a aussi été établi que l’Arabie saoudite et le Qatar avaient non seulement beaucoup investi dans la Fondation Clinton, mais qu'ils armaient et finançaient aussi les combattants de l’Etat islamique. Maintenant, si ce n’est pas le pire cas de la corruption politique, je ne sais pas ce que c’est. 

Ce n’est donc pas une coïncidence si les politiciens populistes, qui répondent simplement à la demande du marché pour de nouveaux dirigeants, ont surgi à peu près au même moment partout dans le monde. Que la France ait sa propre version de Donald Trump sous la forme de Marine Le Pen, ne surprendra que ceux qui ne suivent pas les événements internationaux, ou ne connaissent pas la vérité sur cette actualité. 

Maintenant que tant d'hommes politiques occidentaux et leurs affiliés sont confrontés à la menace d’être évincés cette année (les Etats membres les plus influents sont témoins d'une lutte acharnée dans leurs rangs sur fond de montée spectaculaire de sentiments anti-establishment, avec des personnalités politiques d'extrême droite comme Marine Le Pen en France, Geert Wilders aux Pays-Bas et Frauke Petry en Allemagne), il est ironique que Transparency International publie un rapport avertissant les électeurs qu'ils sont sur le point d'être trompés par des démagogues de droite.

Mais il y a une explication simple au côté unilatérale de ce rapport, et elle est due à un énorme conflit d’intérêts auprès de ses auteurs.

Retire le, George !

Si vous deviez effectuer des recherches sur la consommation d'un produit particulier, feriez-vous confiance au fabricant de ce produit y procède, ou préféreriez-vous qu'un organisme indépendant le fasse ? Je pense que la plupart des gens seraient d’accord pour dire que la méthode la plus fiable et digne de confiance serait d'inviter une tierce partie n'ayant aucun lien avec la société pour aboutir à un consensus. Cela réduirait considérablement les chances d'avoir des résultats inexacts à cause d’«intérêts».

En plus de recevoir des financements d’un certain nombre de gouvernements étrangers, Transparency International est parrainé par certains des organismes les plus douteux d’un point de vue démocratique

C'est là qu’on discerne le problème flagrant non seulement de ce rapport, mais également de Transparency International en tant que groupe de contrôle.

Une brève lecture de la liste de ceux qui la soutiennent devrait dissiper tout doute quant aux raisons pour lesquelles Transparency International est extrêmement prudente au sujet des hommes politiques populistes qui agitent le bateau européen du pouvoir. 

En plus de recevoir des financements d’un certain nombre de gouvernements étrangers (Allemagne, Royaume-Uni, Etats-Unis, Irlande, Estonie et Finlande, pour n’en nommer que quelques-uns), Transparency International est parrainé par certains des organismes les plus douteux d’un point de vue démocratique, crées par l’investisseur et philanthrope George Soros lui-même.

Le Open Society Institute (OSI) et le Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) suivent le National Endowment for Democracy (NED), organisation à but non lucratif parrainé par le gouvernement des Etats-Unis, sur la liste des parrains de Transparency International.

C'est clairement la dernière organisation à laquelle on peut faire confiance pour avoir un regard objectif sur la montée de nouveaux partis politiques dans le monde. George Soros lui-même, en effet, est largement responsable de l’afflux massif de réfugiés vers l’Union européenne,allant même jusqu'à offrir des primes en espèces aux réfugiés qui souhaitent emprunter la longue et dangereuse route du Moyen Orient jusqu'au continent européen.

L'expérience sociale mise en place sur le caprice du milliardaire est l’incarnation même du comportement irréfléchi

Peu importe qu’aucune de ces personnes déplacées, qui ont tous les droits à notre compassion, ne vivra dans le même quartier que George Soros, qui peut s’offrir une protection personnelle tout à fait désirable quand on suit des politiques si risquées. Mais pour les citoyens européens ordinaires qui sont obligés d’accueillir ces millions de nouvelles personnes qui ne partagent pas les mêmes idées religieuses, sociales et culturelles, ou, dans beaucoup de cas, n'ont pas le même niveau d’éducation, cette expérience sociale mise en place sur le caprice d'un milliardaire est l’incarnation même du comportement irréfléchi.

Ce n'est en effet pas une surprise si le rapport de Transparency International cible le Premier ministre hongrois Victor Orban. Rien que ce mois-ci, Szilard Nemeth, vice-président du parti au pouvoir, Fidesz, a annoncé qu'il utiliserait «tous les moyens à sa disposition» pour «balayer» les ONG financées par le financier d’origine hongroise, qui «sont au service des capitalistes internationaux et soutiennent le politiquement correct plutôt que les gouvernements nationaux

Mais tout cela a bien pâle figure en comparaison avec le prix que Transparency International a décerné à personne d’autre que l'ex-secrétaire d’État Hillary Clinton en 2012 pour «son insistance sur l’importance de renforcer la transparence et la lutte contre la corruption dans le cadre de la politique étrangère américaine, prix décerné uniquement du fait de ces contributions.» Inutile de dire que le prix en a fait tiquer nombre de par le monde.

Ce rapport de Transparency International atteint de tels niveaux en termes de conflits d'intérêts qu’on en a le souffle coupé, et, comme beaucoup d’arcanes du pouvoir au sein de l'UE de nos jours, il a grandement besoin de la transparente lumière du jour.

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

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