L'afflux de réfugiés a des répercussions sur les prix de l’immobilier des quartiers où il sont logés. Ils baissent à cause du comportement criminel, du bruit et du désordre, a confié à RT Hansjorg Muller du parti AfD.
«Les bonnes clôtures font les bons voisins». Mais dans un quartier de Munich, un nouveau mur provoque l'effet contraire. Des résidents d’un quartier huppé construisent un mur pour s'isoler d’un nouveau centre qui abritera bientôt 160 jeunes réfugiés. Ils redoutent que leurs maisons puissent perdre de leur valeur compte tenu de ces nouveaux voisins et s’inquiètent des nuisances qu'ils pourraient créer.
RT : Cela ne semble pas un peu radical que les Allemands construisent un mur pour se séparer des réfugiés ?
Hansjorg Muller (H. M.): La question est rhétorique. Le détenteur de la Constitution allemande est le peuple allemand. Et ni les autorités ni le gouvernement allemands n'ont demandé au peuple allemand s’il voulait recevoir cet afflux massif de réfugiés qui se poursuit cette année. Donc, si maintenant les citoyens essaient de défendre leur terre natale, je pense qu’il faut poser une question au gouvernement allemand : pourquoi cela est-il allé si loin ?
RT : C’est vrai que des résidents locaux redoutent que leurs maisons puissent perdre de leur valeur et qu’ils s’inquiètent du bruit ?
H. M. : C’est un fait économique que dans les endroits où il y a des camps de réfugiés, il y a beaucoup de bruit et de désordre. Je peux vraiment comprendre les citoyens qui ne veulent pas voir leur niveau de vie diminuer à cause de l'installation d'un camp de réfugiés à proximité. Premièrement, on ne leur a pas demandé s'ils voulaient voir ces camps près de chez eux. Deuxièmement, les prix de l’immobilier baissent à cause du bruit et du désordre. C’est vrai. Mais il y a une chose étrange. En temps normal, ce mur n'aurait jamais été construit et n’aurait pas reçu l’autorisation des autorités munichoise. A mon avis, c’est parce que les citoyens de Munich sont sans défense dans leur propre pays, parce qu’ils ne sentent pas protégés par leur propre gouvernement. Je pense qu’il y a un investisseur local ou international qui a peur de perdre beaucoup d’argent et c’est pourquoi que c'est contraire à ce qui se passe d'habitude en Allemagne. Pour moi, c’est très bizarre. Je pense qu’il y a des intérêts spéciaux derrière cette «façade».
RT : A votre avis, ce mur pourrait-il empêcher le processus d’intégration de réfugiés ?
H. M. : La question reste toujours «qui est intégré où, dans quelles conditions». A mon avis, partout, dans tous les pays où des étrangers arrivent , ils doivent respecter le pays d’accueil, ils doivent intégrer la culture, la langue et les traditions du pays d’accueil. Ils s’intègrent ou ne s'intègrent pas, cela ne peut pas être influencé par les citoyens allemands. La volonté de s’intégrer ou non dépend des réfugiés eux-mêmes… Le taux de crimes parmi les réfugiés venant des pays de l’Afrique du Nord est sept ou huit fois plus élevé que celui des citoyens locaux. Et il est même plus élevé parmi les réfugiés non accompagnés.
Les réfugiés eux-mêmes ont provoqué cette réaction des Allemands par leur comportement au cours des 18 derniers mois.
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