Épilogue des votations du 28 septembre en Suisse

Épilogue des votations du 28 septembre en Suisse Source: Gettyimages.ru
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À l’issue de la votation suisse du 28 septembre 2025, le «oui» l’a emporté de justesse. Jacques Frantz souligne les zones d’ombre d’un scrutin marqué par des soupçons d’insincérité, une manipulation médiatique présumée et une dérive vers une société numérique imposée à marche forcée.

Comme nous l’avions annoncé dans notre dernier article sur le sujet, c’est bien le « oui » qui l’a emporté lors de la votation suisse qui s’est tenue ce 28 septembre 2025.

Même si la fraude est un tabou en Suisse, il y a de fortes présomptions d’insincérité du scrutin. Que ce soit bien clair : nous ne présentons ici pas de preuves mais un faisceau de présomptions.

1. Les Suisses s’étaient déjà prononcés en 2021. L’organisation d’un nouveau scrutin témoigne de la volonté des autorités de forcer un résultat différent de celui qui est sorti des urnes.

2. La preuve d’une manipulation médiatique. En effet, les médias nous ont présenté des sondages très favorables au « oui ». Or le « oui » l’a emporté d’extrême justesse : 50,39 % (20 000 voix d’écart) seulement, contre des prévisions à presque 60 %. Même s’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, plaider l’erreur relève en l’occurrence de la pure mauvaise foi.

3. L’énorme disparité entre le vote du pouvoir législatif et le vote populaire.

4. De plus en plus de scrutins en faveur des euro-mondialistes sont contestés. Le vote en Moldavie est une véritable farce.

L’une des raisons pour lesquelles je ne suis que très moyennement démocrate, c’est que les chantres de la démocratie, ceux qui n’ont que le mot « démocratie » à la bouche, ne sont démocrates qu’à la seule condition qu’ils gagnent. Dès lors qu’ils sont menacés de perdre, ils sont les premiers à transgresser les règles qu’ils ont eux-mêmes fixées.

C’est un jeu très dangereux car, dès lors que l’autorité est injuste, dès lors qu’elle viole les règles qu’elle a elle-même édictées, elle se discrédite. Or une autorité discréditée constitue le ferment de la guerre civile. Ajoutez à cela la pauvreté qui menace toute l’Europe dès lors que l’économie se sera effondrée, et le pire est à craindre.

Bien sûr, on nous dit que l’identité numérique en Suisse sera facultative. T’as qu’à croire, Grégoire ! Cela se fera comme avec le vaccin COVID. Ce ne sera pas obligatoire, mais comme il sera impossible de faire quoi que ce soit sans l’e-identité, la population n’aura pas d’autre choix que d’accepter.

La Suisse a, du reste, l’intention de procéder de la même manière avec les paiements numériques. Si l’objectif est en réalité la disparition de l’argent liquide, on vous raconte que ce ne sera pas obligatoire car les transactions relèvent d’un accord privé entre clients et fournisseurs. La bonne blague ! Croyez-vous que, quand vous allez vous présenter au guichet d’une gare, vous aurez le choix ? Soit vous paierez avec les outils numériques, soit vous resterez sur le quai et regarderez le train partir sans vous.

Ce qui est gênant et scandaleux dans cette histoire, ce n’est pas tant la volonté d’une autorité de vouloir une société entièrement numérique que la manière de l’imposer à marche forcée. Le courant est mondialiste, donc mondial, et il faudra bien de la force et du courage aux peuples pour s’y opposer.

Pourtant, l’Apocalypse nous a prévenus : « Et que nul ne pût acheter ou vendre s’il n’avait pas la marque du nom de la bête ou le nombre de son nom. » (Apocalypse, chapitre 13, verset 17).

Je crains que, sans un vrai sursaut populaire, l’ère d’une Suisse heureuse et d’une Europe heureuse soit derrière nous.

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

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