Dans La Grande Interview, Jean-Marc Sylvestre reçoit Yann Arthus-Bertrand, réalisateur et président de la Fondation GoodPlanet.
Le photographe et président de la fondation GoodPlanet, Yann Arthus-Bertrand, évoque l’avenir de la planète.
Yann Arthus-Bertrand regrette que, lors de la signature de la COP21, «aucune mention des énergies fossiles n’ait été évoquée, car sinon aucun politique n’aurait signé, ce qui montre la couardise des dirigeants».
Yann Arthus-Bertrand signale que «l’Amazonie fait l’objet de déforestation pour le soja qui nourrit notre agriculture industrielle, car le soja brésilien représente 70% de l’élevage français». Il ajoute même que «l’agriculture intensive française est donc responsable en partie de cette déforestation».
«C'est la croissance qui nous fait tous vivre, et cette croissance n'est pas bonne pour l'environnement» estime le président de la Fondation GoodPlanet.«A l’époque du tournage de mon film HOME, on consommait 85 millions de barils par jour, alors qu’aujourd’hui nous en sommes à 100 millions».
Pour lui, il faut avoir l’audace d'admettre que le changement climatique est une croisade perdue.