Après sa libération, le journaliste russe Ivan Golounov arrêté et inculpé de tentative de trafic de drogues, avant que les charges pesant sur lui ne soient levées, est interviewé par Ilia Vassiounine. Il revient pour RT sur son interpellation.
Golounov raconte comment il a vécu son incarcération totalement inattendue pendant laquelle, il lui a été interdit de contacter qui que ce soit, y compris ses proches.
Selon le journaliste, la police l’aurait frappée à plusieurs reprises sans aucune raison apparente : «Lors de la visite médicale, j’ai dit que je refusais de faire quoique ce soit sans la présence de mon avocat ou d’une autre patrouille de police, un policier s’est alors énervé et m’a frappé deux fois au visage. Je n’avais pourtant rien dit d’insultant», témoigne-t-il.
Concernant les accusations de trafic de drogue, il affirme que les pilules trouvées dans son sac ont été placées là lors de son passage au commissariat. «Les drogues c’est quelque chose d’assez absurde pour moi, car je n’ai jamais eu aucune expérience avec la drogue, ni consommation, ni détention, ni trafic» affirme-t-il.
Il évoque son malaise en se retrouvant à la une de l’actualité et en étant reconnu dans la rue. Il se dit très touché par les mobilisations qui ont eu lieu pour sa libération : «Je suis vraiment très reconnaissant à l’égard de tous ceux qui me soutiennent, qui sont allés à certaines manifestations, qui ont participé à d’autres activités».