Le 29 juillet 2024, le meurtre au couteau de 3 petites filles par un jeune britannique d'origine rwandaise a provoqué une vague de fureur en Angleterre et un ras-le-bol de l'immigration massive. Quel bilan tirer de ces événements ? Sur la question Xavier Moreau reçoit John Laughland, historien et chargé de conférences en sciences politiques.
Le meurtrier de Southport n'était ni un immigré clandestin, ni un musulman. Il n'empêche : son acte a catalysé l'effroi des Britanniques et leur colère devant le laxisme de la classe dirigeante travailliste et la politique immigrationniste. La répression brutale exercée par la police, flanquée des militants antifa, a su étouffer toute contestation au sein des manifestants, issus pour la plupart de la classe blanche indigène paupérisée, assimilée sans ambage à l'extrême-droite, sans que soit résolu aucunement le problème de fond. Le nouveau Premier ministre a également opté pour un contrôle étroit des réseaux sociaux, en jetant en prison les auteurs de commentaires contestataires. Au pays de la Magna Carta comme dans le reste des pays occidentaux, l'agenda mondialiste s'impose en désintégrant les sociétés indigènes.