«C’était toujours un problème» : Berlusconi regrette ses succès féminins
Silvio Berlusconi apparemment ne se réjouit pas de ses succès auprès de la gente féminine. Selon les données des écoutes rendues publiques, les femmes amoureuses auraient toujours été un problème pour l’ancien Premier ministre.
«Cela a toujours été mon problème, les femmes qui tombent amoureuses. Cela m’a posé problème toute ma vie», dit Berlusconi dans une conversation enregistrée et récemment publiée dans la presse italienne.
Les transcriptions de plusieurs conversations entre l’ex-Premier ministre italien et Gianpaolo Tarantini, homme d’affaires accusé de fournir des escort girls pour des fameuses soirées de Berlusconi, parlent de la vie de tous les jours du «Cavaliere» en 2008-2009 qui menait alors son troisième mandat gouvernemental.
Les écoutes ont été rendues publiques à l’occasion d’un procès dans la ville de Bari. Des centaines de pages de transcription de conversations téléphoniques faisaient figure de preuves contre Tarantini qui a été accusé aux côtés de sept autres personnes d’avoir participé à un réseau de prostitution.
Berlusconi, lui-même, est toujours accusé d’avoir payé ses amis pour qu’ils mentent à propos des soirées érotiques en cause.
Des hommes ont prétendument discuté des jeunes filles à inviter aux soiréesde l’ancien Premier ministre. Tarantini a promis dans une de ses réponses d’envoyer «un petit ange» à Berlusconi qui l’aiderait à «traiter ses problèmes de dos».
«Ce soir j’ai déjà deux jeunes filles», avait précisé Berlusconi, évoquant une Napolitaine «très douce» et une autre jeune compagne brésilienne de 21 ans.
Les écoutes montrent que le goût de l’ancien premier ministre varie. Un jour, il a demandé deux chanteuses cubaines et une femme qui lui semblait avoir chanté au Vatican.
Cependant, le «Cavaliere» n’a pas savouré une de ses rencontres avec la chancelière Angela Merkel qui l’avait forcé à refuser une invitation à dîner.
«Malheureusement, j’ai un tête-à-tête avec Angela Merkel», avait-t-il informé Tarantini.
Au mois de juin 2013, l’ancien Premier ministre a été condamné à sept ans d’emprisonnement par un tribunal de Milan pour avoir sollicité les services sexuels d’une adolescente marocaine. Dans une autre affaire, il a été condamné pour abus de pouvoir après être intervenu pour libérer d’une garde à vue l’ancienne danseuse de boîte de nuit Karima El Mahroug alors soupçonnée de vol.
En juillet dernier, le tribunal de Milan a acquitté Berlusconi pour ses rapports contractés avec une prostituée mineure au cours de ses soirées érotique car le politicien pouvait ne pas savoir que la jeune fille avait 17 ans, le contraire n’ayant pas été prouvé.
Berlusconi et El Mahroug, surnommée «Ruby, la voleuse de cœurs» par les médias italiens, ont nié avoir eu des rapports sexuels.