«Un spectacle dégoûtant» : Poutine raille les dirigeants du G7 voulant montrer leurs «pectoraux»
- Avec AFP
Lors d'une conférence de presse le 29 juin à Achgabat, Vladimir Poutine a commenté un échange survenu plus tôt entre des dirigeants du G7 sur le fait d'exhiber leurs «pectoraux» pour «montrer» qu'ils sont «plus forts» que le président russe.
Vladimir Poutine a ironisé le 29 juin sur les dirigeants du G7 qui se sont amusés plus tôt dans la journée à moquer l'image virile attribuée au président russe, en estimant que les voir torse-nu serait un «spectacle dégoûtant».
Le Premier ministre britannique Boris Johnson avait en effet demandé à l'ouverture du sommet du G7 en Allemagne, sous la forme d'une boutade, si les grands dirigeants mondiaux devaient garder leurs vestes ou les enlever pour montrer leurs «pectoraux».
Je ne sais pas s'ils voulaient se déshabiller jusqu'à la ceinture ou encore plus bas
«Nous devons montrer que nous sommes plus forts que Poutine», a-t-il lancé, alors que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a renchéri : «Nous allons avoir droit à la démonstration d'équitation torse nu», se référant à une fameuse photo de Vladimir Poutine à cheval torse nu prise en 2009.
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🔸 Lors du sommet du G7 en Allemagne, le Premier Ministre britannique, Boris Johnson et le Premier Ministre canadien, Justin Trudeau se sont moqués de Vladimir Poutine, en faisant des blagues sur la posture du Président russe. pic.twitter.com/AyPgdb8TRK
«Je ne sais pas s'ils voulaient se déshabiller jusqu'à la ceinture ou encore plus bas, mais de toute façon, cela aurait été un spectacle dégoûtant», a ironisé Vladimir Poutine, lors d'une conférence de presse à Achgabat, la capitale turkmène. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait déjà réagi plus tôt auprès de l'agence de presse russe Ria Novosti : «Ce bon vieux Freud aurait adoré avoir de son vivant pour ses recherches un tel sujet», ciblant directement le chef du gouvernement britannique.
Le chef d'Etat russe s'exprimait le 29 juin devant la presse, répondant notamment à des questions sur l'expansion de l'OTAN en Europe du Nord et sur les déclarations anti-russes des membres de l'Alliance.