International

Moscou dénonce la «démarche hostile» américaine suite à l'expulsion des diplomates russes à l'ONU

Moscou a condamné une «démarche hostile» américaine envers la Russie en conséquence de l'expulsion par Washington de 12 membres de la mission diplomatique russe auprès de l'ONU dans la nuit de 28 février au 1er mars.

L'ambassadeur russe aux Etats-Unis, Anatoli Antonov, a dénoncé dans la nuit du 28 février au 1er mars une «démarche hostile» américaine, après l'annonce par Washington de l'expulsion pour «espionnage» de 12 membres de la mission diplomatique russe auprès de l'ONU, qui devront quitter le pays avant le 7 mars. «C'est une démarche hostile contre notre pays», a déclaré Anatoli Antonov dans un communiqué publié sur Facebook, en ajoutant que ces actes de l'administration américaine suscitaient auprès des autorités russes une «déception profonde et un rejet absolu».

«Le gouvernement américain a de nouveau manqué à ses obligations d'assurer des conditions normales au fonctionnement des missions étrangères auprès de l'ONU. Et c'est à nouveau sur les diplomates russes que c'est tombé», a-t-il déploré.

«Les actes de Washington ne visent ni à apaiser la situation sur la scène internationale, ni à maintenir le niveau nécessaire à des relations bilatérales entre grandes puissances portant une responsabilité particulière pour la paix et la sécurité internationales», a ajouté Anatoli Antonov. 

La diplomatie russe fustigeait ainsi les Etats-Unis, qui avaient préalablement annoncé ce 28 février, en pleine crise ouverte avec la Russie au sujet de l'Ukraine, l'expulsion pour «espionnage» de douze membres de la mission diplomatique russe auprès de l'ONU.

«Les Etats-Unis ont informé les Nations unies et la mission permanente de la Russie à l'ONU que nous entamions le processus d'expulsion de 12 agents de renseignement de la mission russe qui ont abusé» de leur statut diplomatique aux Etats-Unis «en s'adonnant à des activités d'espionnage portant atteinte à notre sécurité nationale», a dit la porte-parole de la mission américaine à l'ONU, Olivia Dalton, dans un communiqué, sans préciser la nature exacte de ces actes présumés.