Violences au Kazakhstan : plus de 450 arrestations pour terrorisme et troubles de masse
Un haut responsable du parquet kazakh a annoncé le 22 janvier l'arrestation de plus de 450 personnes pour terrorisme et troubles de masse, après les émeutes meurtrières ayant secoué ce pays d'Asie centrale début janvier.
Selon Eldos Kilymjanov, un haut responsable du parquet kazakh qui s'est adressé à la presse le 22 janvier, 464 suspects ont été arrêtés pour terrorisme et troubles de masse à la suite des événements de début janvier.
Au total, 970 personnes accusées de vol, de troubles publics ou de possession illégale d'armes ont été arrêtées dans le cadre des enquêtes ouvertes après ces violences, selon la même source, citée par l'AFP.
Des violences ont secoué le Kazakhstan début janvier à la suite de manifestations contre la hausse des prix de l'énergie. Ces troubles ont fait 225 morts, dont 19 agents des forces de l'ordre et militaires, selon un bilan officiel du 15 janvier.
A propos des auteurs de ces événements, le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev avait dénoncé une «tentative de coup d'Etat» menée par des «combattants armés», dont certains venus de l'étranger. Il avait précisé que des forces «terroristes» composées d'«islamistes», de «criminels», de «casseurs» et de «petites frappes», avaient tenté de tirer parti de la mobilisation contre la hausse du prix du gaz pour tenter de renverser le pouvoir.
A l'appel du Kazakhstan, des troupes de maintien de la paix de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC, réunissant outre le Kazakhstan, l'Arménie, la Biélorussie, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan) sont intervenues dans le pays en soutien aux autorités. Ces forces se sont entièrement retirées.