Selon un document diffusé le 29 octobre par des journalistes maliens, et rapporté par l'agence turque Anadolu, l'ex-otage française au Mali Sophie Pétronin serait recherchée par la Direction générale de la gendarmerie malienne.
Dans ce message adressé à «toutes les unités de gendarmerie », les autorités maliennes demandent ainsi de «rechercher très activement» Sophie Pétronin et de «l’appréhender et la conduire sous bonne escorte» à la Direction générale de la gendarmerie nationale à Bamako en cas de découverte. Selon ce même document, qui ne précise pas pour quels motifs elle est recherchée, Sophie Petronin a été «signalée vers Sikasso» (près de la frontière avec le Burkina Faso).
Sophie Pétronin avait été enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao (nord du Mali), où elle vivait et dirigeait depuis des années une organisation d'aide à l'enfance. Après presque quatre ans de captivité, elle avait finalement été libérée en octobre 2020. L'ex-otage avait été accueillie sur le tarmac de l’aéroport de Villacoublay, le 9 octobre 2020, par le président Emmanuel Macron.
Après sa libération, Sophie Pétronin s'était gardée de parler de ses ravisseurs comme de «djihadistes» et avait déclaré : «Appelez-les comme vous voulez, moi je dirais que ce sont des groupes d'opposition armés au régime».
Sophie Petronin s’était convertie à l’Islam durant sa captivité et avait immédiatement fait savoir qu’elle souhaitait retourner au Mali pour y poursuivre ses activités humanitaires auprès d’enfants défavorisés.