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L'idée d'un mur américain à la frontière du Mexique relancée par le gouverneur du Texas

Le gouverneur du Texas Greg Abbott annoncera la semaine prochaine son plan pour la construction d'un mur à la frontière entre le Mexique et cet Etat du sud des Etats-Unis, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.

Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, veut reprendre la construction d'un mur à la frontière mexicaine, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse le 10 juin. 

Dénonçant une immigration illégale «hors de contrôle» et annonçant une série de mesures de renforcement des moyens policiers pour l'arrestation de migrants, le gouverneur républicain a déclaré souhaiter la reprise des travaux lancés sous la présidence de Donald Trump et stoppés au premier jour du mandat de Joe Biden.

Greg Abbott n'a cependant pas apporté plus de détails sur ses plans pour la construction de ce mur et des doutes subsistent sur la faisabilité d'un tel projet pour le Texas puisqu'une partie des terres à la frontière appartiennent au gouvernement fédéral ou à des particuliers. Il assure en préciser les détails la semaine prochaine.

La construction d'un mur «anti-migrants» à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis était l'une des principales promesses de campagne de Donald Trump pour l'élection présidentielle de 2016.

La barrière, le long des quelque 3 200 kilomètres de la frontière avec le Mexique, devait, selon lui, protéger le pays des migrants illégaux, criminels et trafiquants de drogue.

«Promesse faite, promesse tenue», avait assuré en janvier la Maison Blanche, pendant la visite de Donald Trump au Texas pour marquer l'achèvement de plus de 700 kilomètres de ce mur.

Les arrestations de migrants à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique ont atteint en mars leur plus haut niveau en 15 ans, selon des statistiques publiées en avril qui ont accentué la pression sur Joe Biden, accusé par l'opposition de minimiser la crise.

Ils accusent le président d'avoir causé un «appel d'air» en assouplissant les politiques migratoires de son prédécesseur Donald Trump et d'ignorer le problème ainsi créé.

La vice-présidente américaine Kamala Harris a même dû lancer un appel aux migrants clandestins afin qu'ils renoncent à se rendre aux Etats-Unis. «Ne venez pas. Ne venez pas», a-t-elle déclaré le 7 juin dernier.