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Le réseau social Parler de nouveau disponible sur la plateforme d’applications d’Apple

Après avoir été supprimé du magasin d'applications de la marque à la pomme, Parler a fait son retour le 17 mai sur l'App Store. Une décision saluée par le réseau social, qui estime avoir montré patte blanche au Congrès américain et au grand public.

Plus de quatre mois après avoir été interdit de la plateforme de téléchargements d'applications d'Apple, le réseau social Parler est de nouveau accessible sur l'App Store depuis le 17 mai. Parler avait été banni le 9 janvier par le groupe californien qui l'accusait d'avoir laissé se propager des messages d'incitation à la haine et à la violence lors de l’intrusion au Capitole à Washington, le 6 janvier.

La réautorisation de Parler avait été confirmée par Apple le mois dernier, la marque à la pomme ayant alors indiqué que le réseau social avait «proposé des mises à jour en termes de modération des contenus».

Parler estime avoir fourni «des preuves irréfutables au Congrès et au grand public»

Pour sa part, Parler a affirmé le 17 mai avoir fourni «des preuves irréfutables au Congrès et au grand public que, au regard de ses efforts pour avertir les agences de maintien de l'ordre des graves menaces et des incitations à la violence avant le 6 janvier, la mise au pilori et l'interdiction de Parler étaient profondément injustes».

Avant son éviction des boutiques en ligne d'Apple et de Google, Parler, qui se qualifie de «réseau social impartial» et de vrai défenseur de la liberté d'expression, revendiquait plus de 20 millions d'utilisateurs.

Selon le Washington Post, la nouvelle version de l'application disponible sur l'App Store utilise des outils d'intelligence artificielle pour filtrer des contenus à caractère haineux

L'entreprise a également annoncé le 17 mai que George Farmer, son actuel directeur de l'exploitation, allait devenir directeur général en remplacement de Mark Meckler. Dans un communiqué, George Farmer a affirmé que «Parler a commencé comme une petite start-up, qui différait de ses rivales de la Big Tech grâce à son engagement pour le libre marché des idées dans la pure tradition du Premier Amendement» de la Constitution américaine qui protège la liberté d'expression.