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Banni par plusieurs géants du numérique, le réseau social Parler annonce être de nouveau disponible

Plus d'un mois après sa mise hors services par plusieurs géants du numérique dont Amazon et Apple, le réseau social Parler affirme être de nouveau accessible à la faveur d'un nouvel hébergeur dont le nom n'a pas été révélé.

Le réseau social Parler a annoncé le 15 février qu’il était de nouveau partiellement accessible plus d'un mois après sa mise hors service par plusieurs géants du numérique.

«Parler a été créé pour offrir un réseau social qui protège la liberté d'expression tout en mettant en valeur le respect de la vie privée et les échanges d'idées», a déclaré dans un communiqué Mark Meckler, directeur général par intérim de Parler.

Le nouveau dirigeant de Parler a par ailleurs ajouté qu'il refusait que «des dizaines de millions d'Américains soient réduits au silence». Pour l’heure, le réseau social qui revendique 20 millions de membres, a informé que seuls les utilisateurs disposant de son application pouvaient l’utiliser. Ceux qui souhaitent le rejoindre devront attendre la semaine prochaine.

Le nom de l'hébergeur qui permet à Parler d'être à nouveau accessible n'a pas été dévoilé. Mais les dirigeants du réseau social ont d'ores et déjà rassuré les utilisateurs : ils peuvent compter sur «une technologie robuste, viable et indépendante».

Devenu le refuge de certains conservateurs bannis des autres plateformes, le réseau social Parler avait été mis hors service le 11 janvier, au lendemain de la décision d'Amazon web services (AWS) de couper l'accès de l'entreprise à ses serveurs. Le géant américain avait alors invoqué l'incapacité du réseau social à modérer ses contenus, notamment les «appels à la violence», à la suite de l'intrusion au Capitole le 6 janvier. Plus tôt, le 8 janvier, Google avait annoncé le retrait de sa boutique applicative du réseau social en raison de la présence de messages «incitant à la violence». Apple avait fait de même de lendemain après avoir donné 24 heures au réseau social pour mettre en place des mesures visant à «empêcher la diffusion de messages incitant à la violence».