«Nous refusons et rejetons toute forme d'activités terroristes», a déclaré le Dr Ibrahim Abou Mohamed aux médias à Sydney, alors que des manifestations anti-musulmanes sont à craindre en Australie après qu’un jeune adolescent fanatisé ait tué un policier.
Le Dr Mohamed a assuré que l’éducation religieuse enseignée dans les mosquées à travers l’Australie n’avait rien à voir avec celle que prêchaient les extrémistes appelant à la haine.
«Ces enseignements égarés ne viennent pas d’Australie, ils sont importés par Cheikh Google, Cheikh Twitter et Cheikh Facebook» a-t-il déclaré avec gravité.
A ses côtés lors de ces déclarations, Neil El-Kadomi, le dirigeant de la mosquée Parramata où s’était rendu l’adolescent terroriste avant de commettre son meurtre, a poursuivi : «Si l’Australie ne vous plaît pas, partez ! Nous n'avons pas besoin d'ordures de votre espèce ici».
Près d’une centaine d’australiens se trouvent actuellement au Moyen-Orient et combattent dans les rangs des djihadistes, alors que le nombre de supporters des groupes terroristes en Australie atteindrait au moins 150 personnes, selon l’agence australienne de renseignement.