Malgré une concession sur la transition électorale, Trump ne s'avoue pas vaincu
Le président américain, qui vient de valider l'enclenchement du processus de transition, a rappelé que cette procédure ne déterminait pas le vainqueur de l'élection, et entend poursuivre son combat devant les tribunaux.
Quelques heures seulement après avoir donné son feu vert au démarrage du processus de transition vers une administration Biden, Donald Trump a tenu à mettre les choses au clair : cette décision n'entrave en rien le combat judiciaire dans lequel il s'est engagé pour contester les résultats de l'élection.
«La General Services Administration (GSA) et Emily Murphy [la patronne de la GSA] ont fait un travail fantastique, mais la GSA ne détermine pas qui sera le prochain président des Etats-Unis», a ainsi décrit dans un message sur Twitter le chef d'Etat.
Remember, the GSA has been terrific, and Emily Murphy has done a great job, but the GSA does not determine who the next President of the United States will be.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) November 24, 2020
Auparavant, Donald Trump avait déjà souligné que le fait d'enclencher la transition n'empêchait en rien les procédures judiciaires concernant «l'élection la plus corrompue de l'histoire politique américaine» de suivre leur cours. «Nous ne nous inclinerons jamais face aux faux bulletins et à Dominion», avait-il martelé, précisant que d'«importantes» procédures judiciaires étaient encore à venir.
What does GSA being allowed to preliminarily work with the Dems have to do with continuing to pursue our various cases on what will go down as the most corrupt election in American political history? We are moving full speed ahead. Will never concede to fake ballots & “Dominion”.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) November 24, 2020
Si le chef d'Etat est loin de s'avouer vaincu, il n'en demeure pas moins que le temps joue en sa défaveur. Après le Michigan la veille, la Pennsylvanie a certifié son résultat en faveur de Joe Biden, ouvrant la porte à un vote de leurs grands électeurs au Collège électoral, à partir du 14 décembre prochain. Mais le locataire de la Maison Blanche dispose encore de recours, si tant est qu'il parvienne à prouver ses allégations de fraude électorale devant les tribunaux.