Accord trouvé à Bruxelles sur les nominations clés de l'Union européenne

Accord trouvé à Bruxelles sur les nominations clés de l'Union européenne© © Twitter @eucopresident
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Les dirigeants de l'UE sont parvenus à un accord. L'Allemande Ursula von der Leyen prend la tête de la Commission, et la Française Christine Lagarde celle de la BCE. Le Premier ministre belge Charles Michel prend la présidence du Conseil Européen.

Les dirigeants européens se sont entendus le 2 juillet sur leur casting pour diriger l'Union européenne, qui verra deux femmes aux postes clés : une ministre allemande, Ursula von der Leyen, à la Commission, et la Française Christine Lagarde à la Banque centrale européenne.

L'actuel Premier ministre libéral belge Charles Michel hérite lui de la présidence du Conseil européen, tandis que le poste de Haut représentant pour les Affaires étrangères est confié au ministre socialiste espagnol Josep Borrell.

Cité par Reuters, le désormais ancien président du Conseil européen Donald Tusk s'est réjoui d'une parfaite égalité des genres dans cette nouvelle équipe. «L'Europe est une femme», a-t-il résumé.

Du FMI à la BCE pour Christine Lagarde

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde se dit «très honorée d'avoir été nominée pour la présidence» de la Banque centrale européenne (BCE).

Première femme à piloter le prestigieux cabinet d'avocats d'affaires Baker McKenzie, première à occuper le poste de ministre français de l'Economie et des Finances (2007-2011) sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde avait été nommée directrice générale du Fonds monétaire international en 2011 avant d'être reconduite dans ses fonctions en juillet 2016. Son second mandat devait s'achever en 2021.

Une ministre allemande controversée à la tête de la Commission européenne

Pour prendre la tête de la Commission, le nom de l'actuelle ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen avait été proposée par le président français Emmanuel Macron.

La candidature de l'Allemande, qui a occupé plusieurs postes ministériels, avait reçu dans l'après-midi du 2 juillet le soutien des quatre pays du Groupe de Visegrad (Hongrie, Slovaquie, République tchèque, Pologne).

Proche d'Angela Merkel, Ursula von der Leyen, arrive à Bruxelles avec un bilan controversé au ministère de la Défense, mais forte d'une image d'européenne convaincue et de polyglotte.

Soutenue par le président français Emmanuel Macron, avec lequel elle affichait sa bonne entente au salon international aéronautique du Bourget en juin, cette francophile est appréciée par Paris, notamment du fait d'une bonne coopération sur les questions de défense franco-allemande. 

A la tête de l'armée allemande depuis près de six ans, cette femme de 60 ans fut un temps considérée comme la dauphine toute désignée de la chancelière, qui l'a nommée ministre dans chacun de ses quatre gouvernements (2005-2019).

Une série de scandales ont cependant éclaboussé la Bundeswehr et son ministère depuis : matériel obsolète, sous-investissements, experts surpayés, essor de l'extrême droite dans les rangs... Si bien que le verdict des Allemands est dur : selon un sondage récent du quotidien Bild, elle est considérée comme l'un des deux ministres les moins compétents du gouvernement.

Charles Michel, un Premier ministre pour prendre la présidence du Conseil européen

A la présidence du Conseil européen, Charles Michel, actuel Premier ministre belge de 43 ans, est un libéral, francophone, qui a rapidement gravi les échelons, après une arrivée précoce en politique dans l'ombre de son père, l'ancien commissaire européen Louis Michel. Bon néerlandophone, il a accepté il y a cinq ans de gouverner en coalition avec la N-VA (nationalistes flamands) un parti qui prône dans ses statuts l'indépendance de la Flandre.

Critique de Donald Trump, Josep Borrel va piloter la diplomatie européenne

Au poste de chef de la diplomatie européenne, le socialiste espagnol Josep Borrell, 72 ans, est un Catalan fermement anti-indépendantiste. Peu adepte de la langue de bois, Josep Borrell a été très actif ces derniers mois sur le dossier vénézuélien et s'est montré régulièrement critique de l'administration Trump.

Lire aussi : Postes clés de l'UE : les Européens peinent à s'entendre, Macron déplore «une image pas sérieuse»

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