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Trump sur le rôle de l’Iran en Syrie : «Ils peuvent faire ce qu’ils veulent là-bas, franchement»

Satisfait d'avoir atteint l'objectif de vaincre Daesh, Donald Trump ne s'inquiète pas du rôle que jouera l'Iran en Syrie après le retrait des troupes américaines. D'autant qu'il ne reste selon lui dans le pays plus que du sable et la mort.

Le président américain Donald Trump s'est exprimé devant des journalistes à la Maison-Blanche le 2 janvier sur sa décision de retirer ses troupes de Syrie et sur les conséquences qu'elle engendre pour la région. 

Nous parlons de sable et de mort

Se félicitant d'avoir vaincu Daesh, le président américain a expliqué qu'il s'était résolu à laisser le champ libre à l'Iran, prenant résolument le contre-pied du Pentagone sur la question. «Ils peuvent faire ce qu’ils veulent là-bas, franchement», a-t-il confié aux journalistes qui s'inquiétaient du rôle de Téhéran (allié de Damas dans la lutte contre les groupes terroristes) en Syrie, dans des propos rapportés par le Washington Post

Une position à laquelle il apporte plusieurs justifications, estimant en premier lieu que la Syrie avait été «perdue il y a longtemps». «Ce n'est pas ma faute. Je ne nous ai pas mis là-bas», a-t-il poursuivi, critiquant ouvertement la politique de son prédécesseur Barack Obama. Mais cette mise en retrait n'affecte pas outre mesure le locataire de la Maison-Blanche pour qui la Syrie ne dispose pas «de grandes richesses». «Nous parlons de sable et de mort», a-t-il ainsi fait valoir.

Concernant le calendrier du retrait des troupes, Donald Trump est toutefois resté évasif, affirmant seulement qu'il se produirait de façon graduelle, «sur une période dans le temps». Le président a également déclaré qu'il n'avait «pas oublié» ses alliés kurdes morts aux côtés des soldats américains en se battant contre l'Etat islamique et qui se retrouvent désormais face aux forces turques, confiant vouloir «les aider».

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