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«La force létale s'il le faut» : Trump menace encore de fermer la frontière avec le Mexique

Donald Trump a une fois de plus menacé de fermer la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, y compris aux échanges commerciaux, si la situation devait dégénérer face à l'arrivée de milliers de migrants en provenance d'Amérique centrale.

Face à l'afflux de migrants en provenance d'Amérique latine, Donald Trump a une fois de plus menacé ce 22 novembre de fermer «toute la frontière» entre les Etats-Unis et le Mexique.

Le président américain a rappelé que les milliers de soldats mobilisés depuis fin octobre dernier étaient autorisés à utiliser «la force létale» en cas de nécessité, si la situation devait dégénérer. «Si on arrive à un stade où on perd le contrôle ou s'il y a des violences, nous fermerons temporairement l'entrée dans le pays jusqu'à ce que la situation soit à nouveau sous contrôle», a encore prévenu le président des Etats-Unis devant des journalistes. «Je veux bien dire toute la frontière [et en conséquence] le Mexique ne sera plus en mesure de vendre ses voitures aux Etats-Unis», a-t-il précisé.

Donald Trump avait déjà menacé mi-octobre, en pleine campagne pour les élections de mi-mandat qui se sont tenues début novembre, de fermer la frontière pour empêcher des milliers de migrants d'entrer dans son pays. Le 29 octobre dernier, une semaine avant les élections de mi-mandat, le président américain avait prévenu que l'armée serait mobilisée contre les migrants qui tenteraient de passer la frontière. «C'est une invasion de notre pays et notre armée vous attend», avait-il prévenu avant de modérer ses propos dès le lendemain en évoquant plutôt des arrestations.

Au début du mois de novembre, Donald Trump avait également pris un décret pour rejeter automatiquement les demandes d'asile déposées par des personnes ayant traversé illégalement la frontière. Mais cette mesure a été bloquée par la justice le 20 novembre, dans une décision vivement critiquée par le locataire de la Maison Blanche. «Beaucoup d'entre eux sont des criminels», a-t-il lancé. «Vous avez vu ce qui se passe à Tijuana [du côté mexicain de la frontière], ils commencent à se battre à mains nues dans les rues», a-t-il encore avancé.

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