Ce 21 août, l'armée israélienne a annoncé que le frère de la jeune Palestinienne Ahed Tamimi avait été condamné pour avoir jeté des pierres sur un policier israélien. La jeune fille était devenue l'image médiatique de la résistance palestinienne à l'occupation israélienne près avoir été incarcérée huit mois durant pour avoir giflé deux soldats de Tsahal.
Wahed Tamimi, 22 ans, a admis avoir participé à une «manifestation violente» en mars 2017 à Nabi Saleh en Cisjordanie occupée lors de laquelle un agent de police a été blessé par des jets de pierre de Palestiniens sur son véhicule, selon les conclusions rendues par le tribunal militaire le 20 août.
Le jeune homme a été condamné à 14 mois de prison, une peine qui inclut une précédente condamnation avec sursis prononcée en 2016 pour jets de pierres sur des forces de sécurité israélienne. «Je n'ai rien à ajouter. Il n'y aura pas de troisième fois», a déclaré Wahed Tamimi, selon le compte-rendu de l'audience.
Sa sœur, Ahed Tamimi, a été libérée fin juillet après huit mois de détention pour avoir frappé en décembre 2017 deux soldats israéliens dans la petite cour de la maison familiale à Nabi Saleh, en Cisjordanie occupée, leur demandant de quitter les lieux. La scène, filmée, avait été largement diffusée sur internet.
Depuis, les Palestiniens saluent Ahed Tamimi comme un exemple de courage face à la répression israélienne dans les Territoires palestiniens occupés. Israël, qui occupe la Cisjordanie et Jérusalem-Est depuis plus de 50 ans, accuse la famille de l'adolescente, connue pour son militantisme, de manipuler la jeune femme.
Les organisations de défense des droits de l'Homme ont critiqué Israël pour la sévérité de la peine infligée à la jeune fille au regard des faits.
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