Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan et Hassan Rohani participent ce 4 avril à un sommet trilatéral à Ankara, en Turquie. A cette occasion, ils ont évoqué plusieurs dossiers internationaux, dont celui de la Syrie. lls se sont accordés pour organiser un prochain sommet sur cette question en Iran, tout en plaidant en faveur d'un «cessez-le-feu durable» en Syrie entre les parties en conflit.
«Il n'existe pas de solution militaire au conflit syrien»
Ils ont également rappelé leur attachement à «l'élimination complète des groupes Daesh, Front al-Nosra, ainsi que d'autres organisations liées à Daesh ou Al-Qaïda».
«[Les chefs d'Etat] ont exprimé leur conviction du fait qu'il n'existe pas de solution militaire au conflit syrien et qu'il ne peut être réglé que par la voie d'un processus politique et de négociations», peut-on lire dans une déclaration publiée sur le site de la présidence iranienne.
Depuis janvier 2017, la Turquie, la Russie et l'Iran se sont portés garants du processus dit d'Astana. Le 4 mai 2017, un accord était signé entre les trois puissances régionales établissant alors des zones de désescalade, dont une dans la Ghouta orientale (à l'est de Damas). En effet, si l'année 2017 s'était terminée sur des perspectives optimistes après l'élimination de Daesh de la quasi-totalité du territoire syrien, le début de 2018 a été marqué par une dégradation de la situation militaire dans le pays.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a en outre annoncé que la Turquie et la Russie mettront sur pied un hôpital dans la ville syrienne de Tell Abyad afin d'y soigner ceux qui ont fui la Ghouta orientale.
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