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JO 2018 : 13 sportifs et deux entraîneurs russes blanchis sont éligibles pour Pyeongchang

Le Comité international olympique a annoncé que 13 sportifs russes et deux entraîneurs, bannis à vie pour dopage avant d'être blanchis par le Tribunal arbitral du sport (TAS), étaient éligibles pour participer aux Jeux d'hiver 2018 en Corée du Sud.

A six jours de l'ouverture du rendez-vous de Pyeongchang, en Corée du Sud (9-25 février), le Comité international olympique (CIO) a fait savoir que 13 sportifs russes et deux entraîneurs, qui avaient été bannis à vie pour dopage avant d'être blanchis par le Tribunal arbitral du sport (TAS), étaient éligibles pour participer aux Jeux olympiques 2018.

Ces 15 cas vont désormais être examinés par un panel du CIO présidé par Valérie Fourneyron, ancienne ministre française des Sports.

Le 1er février, le TAS a totalement levé les mesures prises par le CIO à l'encontre de 28 sportifs russes. Il s'agissait de suspensions à vie pour violation des règles antidopage. Selon le jugement du TAS, dans ces 28 cas, les preuves avancées sont «insuffisantes» pour établir qu'«une violation des règles antidopage avait été commise par les athlètes». 13 de ces 28 sportifs et deux entraîneurs sont donc éligibles pour participer aux Jeux olympiques (JO) d'hiver qui commencent le 9 février. Les autres sont soit retraités soit non-éligibles.

Le CIO a déjà autorisé 169 sportifs russes à participer aux Jeux olympiques d'hiver 2018 de Pyeongchang, mais ils sont contraint de concourir sous bannière neutre sans être autorisé à défendre les couleurs de la Russie. Cela n'empêche pas plusieurs champions du rang de Viktor Ahn (short track) ou d'Anton Chipouline (biathlon) d'avoir été définitivement écartés de la compétition sur la base du controversé rapport de l'avocat canadien Richard McLaren publié en juillet 2016. 

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