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JO 2018 : 169 sportifs russes autorisés à participer sous drapeau olympique

Pour les Jeux olympiques de 2018 à Pyeongchang, 169 sportifs russes ont été autorisés à participer sous drapeau olympique, selon le comité olympique russe. Toutefois, plusieurs champions comme Viktor Ahn ou Anton Shipulin sont absents de la liste.

Le comité olympique russe a affirmé le 25 janvier que 169 sportifs russes avaient été autorisés à participer sous drapeau olympique pour les Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud, qui se dérouleront du 9 au 25 février 2018.

«169 sportifs ont été admis. Malheureusement, des athlètes de premier plan n'ont pas été inclus», a déclaré le vice-président du comité olympique russe, Stanislav Podzniakov, au cours d'une conférence de presse. La légende du short-track Victor Ahn, le biathlète Anton Shipulin ou encore le fondeur Sergei Ustyugov notamment ne sont pas sélectionnables, en raison du scandale de dopage frappant la Russie.

L'instance suprême de l'olympisme a toutefois laissé la porte ouverte aux sportifs russes «propres», autorisés à participer sous bannière olympique et l'appellation «athlète olympique de Russie».

Le CIO avait exclu la Russie des Jeux olympiques le 5 décembre, accusant la Russie d'avoir mis en place un système de dopage d'Etat sur la base des conclusions du controversé rapport de l'avocat canadien Richard McLaren, publié juste avant l'ouverture des Jeux de Rio, en juillet 2016. Les athlètes russes avaient cependant été autorisés à participer à la compétition sous drapeau neutre.

Moscou avait reconnu que des sportifs avaient pu contrevenir aux règles en matière de dopage, mais a toujours démenti l'existence d'un système de dopage institutionnalisé couvert par les autorités.

Le président russe Vladimir Poutine avait d'ailleurs confirmé le 6 décembre que Moscou n'empêcherait pas les sportifs russes de participer à l'événement : «Sans le moindre doute, nous n'allons opposer aucun blocage, nous n'empêcherons pas nos sportifs de prendre part [aux Jeux].»

Reconnaissant à la Russie une part de responsabilité dans la décision du Comité international olympique (CIO), le maître du Kremlin avait cependant estimé que l'organisation avait utilisé les accusations de dopage de façon «malhonnête» pour mettre la Russie sur le banc de touche.

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