«Toutes les unités des terroristes de Daesh sur le sol syrien ont été détruites et le territoire a été libéré», a annoncé le chef d'état-major des forces armées russes Valery Gerasimov le 6 décembre. «Il n'y a donc plus, à l'heure actuelle, aucun territoire contrôlé par Daesh en Syrie», a-t-il ajouté.
Quelques instants auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que «l’opération sur les deux côtés de l’Euphrate [...] s’[était] terminée par la défaite complète des terroristes.»
«C'est sûr que l'on pourrait voir quelques foyers de résistances, mais le travail des combats s'est achevé de manière générale», avait-il ajouté.
Le président russe a néanmoins rappelé que le processus de paix dans le pays, dévasté par une guerre sanglante, serait «un immense et long travail». Il a souligné l'importance de renforcer les zones, fragiles, de désescalades afin de parvenir à un cessez-le-feu généralisé.
Depuis la reconquête de Deir ez-Zor, ancien bastion de Daesh, à l'automne 2017, la guerre contre l'organisation terroriste en Syrie était entrée dans sa phase finale et l'heure est désormais aux négociations.
Le 22 novembre dernier, Vladimir Poutine avait reçu le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue iranien, Hassan Rohani, pour travailler à la résolution politique du conflit. Les trois chefs d'Etat avaient alors annoncé l'organisation prochaine du Congrès du dialogue national syrien, avec pour objectif de favoriser la reprise du dialogue politique en Syrie.
La veille, le président russe avait reçu son homologue syrien, Bachar el-Assad. «Je voudrais vous féliciter pour les résultats atteints par la Syrie en termes de lutte contre le terrorisme, pour le fait que le peuple syrien, qui traverse des moments très difficiles, voit arriver la défaite définitive et inévitable des terroristes», avait alors déclaré Vladimir Poutine à Bachar el-Assad.