«Je pense qu'il est prévu que je rencontre [Vladimir] Poutine, oui», a déclaré le président américain Donald Trump, lors d'un échange avec des journalistes à bord de l'avion présidentiel Air Force One, le 5 octobre. «Nous voulons l'aide de Poutine sur la Corée du Nord», a-t-il ajouté, alors que les tensions entre Washington et Pyongyang ne retombent pas.
Air Force One était en route vers la base militaire américaine de Yokota, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Tokyo, au Japon. Le président américain y a été accueilli par le ministre japonais des Affaires étrangères Taro Kono, au premier jour d'une tournée en Asie.
Après Tokyo puis Séoul, le président américain doit se rendre en Chine. Il participera ensuite aux sommets de l'Apec (Coopération économique pour l'Asie-Pacifique) au Vietnam du 10 au 12 novembre et de l'Asean (Association des nations de l'Asie du Sud-Est) à Manille, aux Philippines, les 12 et 13 novembre. C'est lors du sommet vietnamien que le locataire de la Maison Blanche prévoit de rencontrer son homologue russe.
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Une première rencontre en marge du G20
Les présidents russe et américain se sont déjà rencontrés une première fois en tête-à-tête, le 7 juillet dernier, en marge du sommet du G20 à Hambourg. Donald Trump avait qualifié l'entretien de «très fructueux» et avait déclaré quelques jours plus tard à la chaîne américaine CBN News : «Nous nous entendons très bien et c'est une très bonne chose».
«Les gens disaient : "Oh, ils ne vont pas s'entendre". Et bien ils ont eu tort, nous nous entendons très bien. Nous [les Etats-unis] sommes une grande puissance nucléaire. C'est également le cas pour la Russie. Ne pas avoir de relations n'aurait aucun sens», avait-t-il encore expliqué.
Vladimir Poutine, de son côté, avait déclaré lors d'une conférence de presse : «Le Trump qu'on voit à la télé est très différent du Trump réel.» Avant d'ajouter : «Il y a toutes les raisons de croire que nous pourrons rétablir au moins partiellement le niveau de coopération dont nous avons besoin.»