La justice espagnole émet un mandat d'arrêt à l'encontre de Carles Puigdemont
Le 2 novembre, le parquet espagnol avait demandé l'émission d'un mandat d'arrêt européen contre le président catalan destitué et contre quatre de ses «ministres», après qu'ils ont refusé de comparaître devant une juge d'instruction madrilène.
Ce 3 novembre 2017, une juge d'instruction espagnole a donné suite à la demande du parquet espagnol d'émettre un mandat d'arrêt européen contre le président catalan officiellement destitué et quatre de ses «ministres», pour «rébellion, sédition, détournement de fonds publics et désobéissance à l'autorité». Ceux-ci avaient refusé de comparaître devant la justice espagnole.
Plusieurs autres membres du gouvernement destitué ont été placés en détention provisoire. Carles Puigdemont se trouve pour sa part actuellement à Bruxelles.
Carles #Puigdemont exige la libération des ministres catalans incarcérés
— RT France (@RTenfrancais) 3 novembre 2017
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Dans la foulée, la justice belge a fait savoir qu'elle allait étudier la demande de mandat d'arrêt, d'après un porte-parole du parquet fédéral belge, confirmant sa bonne réception.
Ce même 3 novembre 2017, Carles Puigdemont a déclaré à la RTBF, la télévision publique belge, que son départ de Catalogne pour Bruxelles n'était pas une «fuite». L'indépendantiste catalan s'est même dit prêt pour les prochaines élections qui auront lieu en Catalogne sur décision de Madrid.
Depuis la capitale belge, Carles Puigdemont avait dénoncé le 1er novembre «un procès politique» pour expliquer son refus de répondre à la convocation de la justice espagnole.