Emmanuel Macron envisage de se rendre en Iran, une première diplomatique depuis 1976
- Avec AFP
L'Elysée a annoncé que le président de la République envisageait de se rendre en Iran, à l’invitation du président Rohani. Il s'agirait de la première visite d’un chef d’Etat ou de gouvernement français en Iran depuis 1976.
Les présidents français et iranien se sont entretenus dans l'après-midi du 13 octobre par téléphone, Emmanuel Macron rappelant «l’attachement de la France» à l'accord sur le nucléaire iranien, que Donald Trump a décidé le même jour ne pas certifier.
#Trump annonce qu'il ne certifiera pas l'accord sur le #nucléaire iranien, «l'un des pires» qui soit
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«Un déplacement en Iran du président, à l’invitation du président Rohani, a été envisagé», annonce l'Elysée. La présidence iranienne a elle évoqué sur son site une visite «l'année prochaine».
La dernière visite à un si haut niveau remonte à 1976, lorsque le président Valéry Giscard d'Estaing s'était rendu en visite officielle en Iran. Auparavant, en 1971, le Premier ministre Jacques Chaban-Delmas était venu pour la célébration des 2 500 ans de la Perse par le Chah.
Paris attaché à la sauvegarde de l'accord sur le nucléaire iranien
Emmanuel Macron a en outre rappelé que les décisions des Etats-Unis «ne mettraient pas fin à l'accord sur le nucléaire iranien, et qu’avec l’ensemble des parties la France et ses partenaires européens continueraient à mettre en oeuvre leurs engagements».
Il a cependant jugé nécessaire, pour poursuivre l'accord, «le dialogue et les progrès sur des sujets qui ne relèvent pas de l’accord de 2015, mais qui sont fondamentaux dans le contexte stratégique actuel», en particulier les préoccupations liées au programme balistique iranien et les questions de sécurité régionale.
Les dirigeants du monde réagissent à la charge de #Trump contre l'accord sur le #nucléaire iranien
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La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni se sont dits le soir du 13 octobre «préoccupés par les implications» de la décision du président américain Donald Trump de ne pas «certifier» de nouveau l'accord sur le nucléaire iranien.
Le président français a par ailleurs fait part à son homologue iranien de son souhait de travailler avec l’Iran à une «solution politique durable à la crise syrienne».
Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, se rendra en Iran dans les prochaines semaines pour évoquer ces points avec son homologue, Javad Zarif.
Hassan Rohani a lui assuré que l’Iran continuerait à mettre en oeuvre ses engagements au titre de l'accord, selon l'Elysée.
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