Deux photos prises depuis le poste de tir de Stephen Paddock, situé au 32e étage d'un hôtel de Las Vegas ont été diffusées en exclusivité par la chaîne américaine Boston 25 News.
Les clichés, qui ne montrent que deux armes sur les 23 répertoriées dans la chambre d'hôtel, permettent de partiellement comprendre comment le tireur a pu commettre un tel massacre, tuant au moins 59 personnes et en blessant plus de 500.
L'une des deux armes est un fusil semi-automatique AR-15, doté d'un bipied et d'une lunette de visée de précision. A côté de cette arme, on peut apercevoir une masse, alors que de nombreuses douilles sont aussi visibles sur le sol.
Le deuxième fusil est aussi un AR-15, mais doté d'un dispositif bump-stock, permettant de transformer cette arme ne tirant qu'au coup par coup en fusil mitrailleur tirant en rafale. Cette arme est dotée d'un chargeur d'une plus grande capacité que la première, ainsi que d'un dispositif de visée.
La question se pose néanmoins de savoir si les dispositifs que l'on voit sur les photos sont ceux qui ont permis à Stephen Paddock de tirer des rafales de 90 coups sur une durée de 10 secondes, comme le révèle une analyse audio partielle des coups de feu réalisée par le New York Times.
L'auteur de la pire fusillade dans l'histoire moderne des Etats-Unis, qui a coûté la vie à 59 personnes et fait plus de 500 blessés, a été qualifié de «malade» et de «fou», par le président américain Donald Trump le 3 octobre.
Stephen Craig Paddock, un retraité aisé de 64 ans, a ouvert le feu longuement le 1er octobre sur les spectateurs d'un festival de musique country à Las Vegas avant de se suicider dans sa chambre d'hôtel.
L'attaque a été revendiqué par le groupe Etat islamique mais les autorités américaines n'ont pour l'heure fait état d'aucun lien entre cet Américain vivant dans une petite ville tranquille du Nevada, pilote amateur et chasseur, et les djihadistes de l'EI.