«Nous avons été honteusement menacés par l'empire le plus criminel qui ait jamais existé et nous avons l'obligation de nous préparer pour garantir la paix», a déclaré le président du Venezuela Nicolas Maduro, s'adressant à ses troupe lors d'une cérémonie sur la base aérienne Libertador, à Maracay, dans le nord du pays.
«[Il est nécessaire d']avoir les fusils, les missiles et les tanks bien huilés, préparé [...] pour défendre chaque mètre du territoire en cas de besoin», a-t-il encore ajouté, deux jours après la décision du président américain Donald Trump, le 25 septembre dernier, d'inclure le Venezuela dans une liste de pays subissant des restrictions d'entrée aux Etats-Unis.
Washington avait déjà imposé des sanctions en juillet 2017 au Venezuela et le président américain avait prévenu début août que les Etats-Unis étudiaient plusieurs options, y compris militaires, pour mettre fin à la crise politique que traverse le pays.
«L'avenir de l'humanité ne peut pas être le monde des sanctions illégales, de la persécution économique», a lancé Nicolas Maduro, vêtu d'une chemise vert olive et d'une casquette militaire. Durant la cérémonie, au cours de laquelle le chef d'Etat a demandé à l'armée sa plus grande loyauté, des centaines de militaires ont procédé à des manœuvres terrestres et aériennes, dont le débarquement de troupes et des combats au corps à corps.