En limitant l'enseignement dans les langues des minorités Kiev suscite colère et déception en UE

En limitant l'enseignement dans les langues des minorités Kiev suscite colère et déception en UE© Vincent Kessler Source: Reuters
Le président ukrainien Petro Porochenko devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (juin 2014)
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L'adoption définitive de la nouvelle loi ukrainienne sur l’enseignement, limitant fortement l'usage des langues des minorités à l’école, a suscité des réactions particulièrement négatives dans l'Union européenne.

«Les langues des minorités doivent être respectées culturellement et politiquement», a tweeté le 26 septembre Daniel Holtgen, porte-parole du Conseil de l’Europe, s’avouant «déçu que l’Ukraine ait adopté sa loi [sur l’enseignement] sans consulter» l’Union européenne.

«Nous allons discuter avec l’Ukraine de l’application de la nouvelle loi», a-t-il ajouté.

Le 25 septembre, le président ukrainien Petro Porochenko a signé une loi controversée sur l’enseignement qui a suscité des débats avant même son adoption. Selon ce texte, l’accès à l’enseignement dans leur langue natale sera considérablement réduit pour les minorités ethniques vivant en Ukraine. A partir de 2018, l’enseignement ne pourra être donné dans une langue autre que l’ukrainien que jusqu'à la fin de l'école primaire. 

Pas d'«avenir européen» pour Kiev ?

Les pays voisins de l’Ukraine avaient déjà dénoncé la nouvelle initiative des législateurs, jugée inquiétante par la Roumanie, la Moldavie et la Pologne, et «contraire aux valeurs européennes» par la Hongrie. Cette dernière a été particulièrement indignée de voir Kiev «violer les droits» des membres de la communauté hongroise dans le pays. Le 26 septembre, Budapest a annoncé entendre désormais «bloquer toutes les initiatives avantageuses pour l’Ukraine dans les organisations internationales, et surtout en UE», en ajoutant que Kiev pouvait «oublier son avenir européen».

Parmi les nationalités présentes en Ukraine figurent des Russes, des Biélorusses, des Moldaves, des Bulgares, des Roumains, des Polonais et des Hongrois. Depuis 1991, l'enseignement de l'ukrainien est obligatoire dans les écoles pour tous les élèves, à côté des matières principales qui pouvaient jusqu'à présent être dispensées dans d’autres langues.

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