«Ce qui se passe actuellement autour de la Corée du Nord nous inquiète forcément», a déclaré le 11 août Viktor Ozerov, sénateur russe et ancien président du comité de la Défense et de la sécurité au Sénat. Il a expliqué que Moscou était en train d’«entreprendre des mesures supplémentaires pour protéger le territoire [russe]».
«Les forces aériennes et la défense anti-aérienne ont été renforcées dans la région de l’Extrême-Orient russe», près de la frontière avec la Corée du Nord, a ajouté le haut responsable, cité par RIA Novosti. Les militaires russes surveillent la situation autour de la frontière nord-coréenne et sur le territoire de ce pays, en portant une attention particulière aux zones qui pourraient être utilisées pour le lancement de missiles.
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La défense antimissile et les forces de dissuasion nucléaire décourageront les Américains d’entreprendre des actions plus décisives
Outre prémunir la Russie d'éventuelles «erreurs» dans les lancements de missiles nord-coréens, ces mesures ont une autre vocation : «La défense antimissile et les forces de dissuasion nucléaire décourageront les Américains d’entreprendre des actions plus décisives», a assuré le sénateur.
Ces dernières semaines, les tensions ont atteint de nouveaux sommets, aboutissant à ce que le président américain Donald Trump promette à Pyongyang «le feu et la colère». En retour, Pyongyang a affirmé que le locataire de la Maison Blanche avait «perdu la raison» et présenté un plan de tir de missiles dirigé sur la base américaine de l’île de Guam, dans le Pacifique.