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Poutine rencontrera bien Trump en marge du G20 à Hambourg

Les présidents russe et américain se rencontreront en marge du prochain G20, qui aura lieu à Hambourg entre le 7 et le 8 juillet, selon un responsable du Kremlin qui a précisé qu'aucune réunion séparée n'était prévue à ce jour.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré le 29 juin que les deux présidents se rencontreraient «dans tous les cas» en marge du sommet, mais qu'aucune réunion séparée n'était prévue pour le moment.

Une information confirmée par un responsable américain cité par Reuters puis par le conseiller à la sécurité nationale Herbert Raymond McMaster, qui a précisé que le cadre de la rencontre n'avait pas encore été défini.

S'ils se sont déjà parlé au téléphone, Vladimir Poutine et Donald Trump n'ont pas encore eu l'occasion de se rencontrer physiquement. Alors que les deux présidents s'apprêtent à participer au G20 de Hambourg, entre le 7 et le 9 juillet prochain, la possibilité d'une rencontre entre les deux chefs d'Etat avait soulevé de nombreuses interrogations et spéculations. 

«Nous supposons qu'une rencontre aura lieu, considérant que les deux présidents seront au même moment, dans la même ville, dans le même bâtiment et dans la même salle», avait ainsi plaisanté Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, devant la presse le 28 juin 2017 à Krasnodar, en Russie. 

Le point de départ d'une normalisation des relations entre les deux pays ?

Très critiqué dans son pays pour avoir porté un un message d’apaisement à l’égard de Moscou pendant sa campagne électorale, Donald Trump a par la suite oscillé entre fermenté et conciliation vis-à-vis du Kremlin. Ainsi, la Maison Blanche a annoncé un renforcement des sanctions économiques contre la Russie en juin, à l'occasion de la visite du président ukrainien Petro Porochenko à Washington, en raison d'une supposée présence russe à l'est de l'Ukraine. En Syrie, la Russie a suspendu son accord de coopération sur la prévention des incidents aériens avec la coalition internationale après que les Etats-Unis ont abattu un avion syrien. 

A quelques jours de la première rencontre entre les deux chefs d'Etats, Herbert Raymond McMaster, conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, a donc tenu à rappeler la position du président américain vis-à-vis de Moscou : «Il voudrait que les Etats-Unis et les dirigeants des pays occidentaux dans leur ensemble développent une relation plus constructive avec la Russie mais il a aussi clairement indiqué que nous ferions ce qui est nécessaire pour répondre au comportement déstabilisateur de la Russie.»

Dans son pays, Donald Trump fait toujours l'objet d'une enquête pour suspicions de collusion de certains de ses collaborateurs avec la Russie. Nombre de grands médias américains nourrissent par ailleurs l'hypothèse d'une ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle américaine de 2016. 

Malgré ce climat de méfiance, Segueï Lavrov avait souhaité que ce G20 soit le point de départ d'une normalisation des relations entre les deux pays.  «Avant toute chose, nous devrions essayer d'établir un dialogue normal, fondé sur les intérêts respectifs de la Russie et des Etats-Unis», avait-il déclaré le 28 juin.

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