A l'issue d'une rencontre le 27 mars entre le négociateur en chef de l'Union européenne (UE) sur le Brexit, Michel Barnier, et les leaders des groupes parlementaires européens, ceux-ci ont remanié le texte sur les «lignes rouges» que le Parlement européen refuserait de franchir dans le cadre de ses négociations avec le Royaume-Uni, rapporte The Guardian.
Le nouveau texte, qui doit être voté le 29 mars par les parlementaires européens, prévoit le refus catégorique de toute «dégradation» des droits des citoyens européens qui désireraient se rendre au Royaume-Uni au cours des deux prochaines années.
Ainsi, les groupes majoritaires au Parlement européen entendent empêcher le gouvernement britannique de distinguer, à partir du 29 mars, les Européens arrivant au Royaume-Uni à partir de cette date et ceux qui s'y trouvent déjà, en matière de droit du travail et de droit de résidence.
La 29 mars est la date à laquelle Londres notifiera officiellement l'UE de sa volonté de la quitter. Dès lors, le Royaume-Uni disposera de deux années pour négocier avec l'UE la nature des futures relations entre les deux entités. Or, la presse européenne a rapporté à plusieurs reprises que le gouvernement britannique entendait mettre fin à la libre-circulation des citoyens européens au Royaume-Uni dès l'annonce du Brexit – et non après la réalisation effective de celui-ci, à l'issue des négociations.
Lire aussi : Désolé les rêveurs, le Brexit ne rend pas inévitable l'unification de l'Irlande