Victime de son succès, la première maison close de robots sexuels ferme à Barcelone
Quelques semaines à peine après son ouverture, «Lumidolls» a dû fermer. Dans ce genre de commerce où la discrétion est de mise, la médiatisation et les réseaux sociaux ont fait un peu trop de publicité et le propriétaire a résilié le bail.
Présenté par ses créateurs comme le premier établissement à proposer des poupées sexuelles en Europe, la maison close «Lumidolls» a dû fermer ses portes quelques semaines seulement après son ouverture. En raison de sa médiatisation, la police de Barcelone avait commencé à enquêter sur la légalité du lieu, et entrepris de vérifier s'il satisfaisait aux diverses réglementations en vigueur.
Selon le quotidien espagnol El Paìs, le propriétaire de l'appartement servant de maison de tolérance a résilié le bail, après avoir eu connaissance de la nature de l'activité commerciale. En outre, dans les jours suivant l'ouverture, des photos des droïdes prostitués se sont répandues sur les réseaux sociaux.
Lumi Dolls cierra sus puertas. https://t.co/qOdxWc3aacpic.twitter.com/cf3irrffyf
— ANTONIO SOCIALISTA (@AherzAntonio) 16 mars 2017
Le lupanar avait ouvert le 27 février 2017 à Barcelone. L'établissement proposait aux clients quatre exemplaires de poupées sexuelles, des «sex dolls» d'apparence aussi réelle que possible. Il en coûtait quelque 80 euros de l'heure pour bénéficier des prestations mécaniques des robots sexuels à qui les spécialistes promettent un grand avenir. L'enveloppe charnelle des robots est constituée de polymères de très haute technologie. Chacun de ses appareils coûte quelque 6 000 euros à l'achat.