Attentat au palais de justice de Damas, au moins 31 morts selon un ministre syrien
Six ans jour pour jour après le début de la rébellion en Syrie, un kamikaze a pris pour cible le palais de justice dans le centre de la capitale, faisant de nombreuses victimes. Un second attentat meurtrier a ensuite eu lieu dans un restaurant.
Un kamikaze s'est fait exploser à l'intérieur du palais de justice de Damas le 15 mars, faisant 31 morts et 65 blessés, selon le ministre syrien de la Justice, cité par l'agence de presse libanaise U-News.
Attention ! Les images ci-dessous peuvent heurter votre sensibilité
Dans un premier temps, un responsable de la police cité par la Télévision Arabe Syrienne, la chaîne d'Etat, avait fait état d'un bilan provisoire de 25 morts et plusieurs dizaines de blessés.
#هام
— وكالة يونيوز للأخبار (@UUnionNews) 15 mars 2017
صور أولية من التفجير الانتحاري في #القصر_العدلي بمنطقة #الحجاز بـ #دمشقpic.twitter.com/aISi6FJs4E
D'après cette même source, le kamikaze était habillé en militaire. Un représentant du gouvernement syrien cité par l'agence de presse Reuters a ajouté que l'assaillant aurait activé son détonateur après que la police l'aurait empêché de pénétrer dans l'enceinte du palais de justice.
Reports of suicide bombing in #Syria’s Palace of Justice in #Damascus Old City.
— Charles Lister (@Charles_Lister) 15 mars 2017
Attack comes on 6th anniversary of revolution.
[stock pic] pic.twitter.com/omrW38hafE
Un second attentat meurtrier frappe l'Ouest de Damas
Environ deux heures après l'attaque, «un terroriste kamikaze a déclenché sa ceinture explosive à l'intérieur d'un restaurant à Raboué [dans l'Ouest] de Damas après avoir été pourchassé et cerné par les autorités compétentes», a rapporté l'agence de presse syrienne Sana.
Elle a précisé que l'attaque avait fait des «morts et des blessés», sans donner de bilan précis.
Ces nouveaux attentats, qui n'ont pas encore été revendiqués, surviennent six ans après le début des manifestations anti-Assad.
EDITION SPECIALE #Syrie : 6 ans de guerre civile en #Syrie et une diplomatie française en zigzags https://t.co/k3wrP62Tpwpic.twitter.com/uLE0LHsnxX
— RT France (@RTenfrancais) 15 mars 2017
Le 11 mars, une double attaque à la bombe, revendiquée par le groupe rebelle Hayat Tahrir al-Cham, lié à al-Qaïda, avait tué au moins 40 personnes à Damas.
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