Une frappe aérienne aurait détruit une mosquée à Mossoul, tuant des membres de Daesh et des civils
Dans les combats qui font rage à Mossoul, dernier bastion de l'Etat islamique (EI) en Irak, une mosquée aurait été détruite dans un bombardement. Ni la coalition internationale, ni les forces irakiennes ne reconnaissent en être à l'origine.
Une frappe aérienne aurait touché la mosquée Omar al-Aswad dans la vieille ville de Mossoul en Irak, ont confié par téléphone trois témoins à l'agence de presse Reuters.
Plusieurs membres de l'Etat islamique, ainsi que des civils auraient été tués dans cette attaque, qui aurait détruit des maisons situées à proximité. Aucun bilan n'est pour l'heure disponible, les combattants de Daesh, qui contrôlent la zone, limitant les mouvements des civils.
La population de #Mossoul souffre d'une opération préparée «à la hâte» et #Daesh en tire profit https://t.co/sLr9eaXmMUpic.twitter.com/oc4mdcKxF7
— RT France (@RTenfrancais) 28 février 2017
La coalition internationale dirigée par les Etats-Unis n'a pas confirmé être à l'origine de cette frappe aérienne. Son porte-parole a assuré ne pas être au courant de frappe ayant pris pour cible cette mosquée. Les troupes irakiennes n'ont pas non plus endossé la responsabilité de l'attaque, précisant simplement qu'elles engageaient le combat contre Daesh «partout où elles pouvaient».
L'édifice religieux était-il soupçonné d'être une base administrative de l'Etat islamique à Mossoul ? Lorsqu'ils ont pris la ville en 2014, les combattants de l'organisation terroriste avaient demandé aux membres des forces de police et de l'armée irakiennes de venir y déposer leurs armes et de s'y enregistrer pour pouvoir passer les check-points sans risquer d'être arrêtés ou exécutés.
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