Marine Le Pen surprise à la Trump Tower à New York
- Avec AFP
La candidate du parti nationaliste à la présidentielle française, Marine Le Pen, était dans la matinée du 12 janvier au QG de Donald Trump à New York, la Trump Tower, sans qu'on sache si elle devait rencontrer le futur président américain.
La présidente du Front national (FN) a été vue prenant un café au Trump Ice Cream Parlor, situé au rez-de-chaussée de la Trump Tower à New York, avec trois hommes, dont son compagnon Louis Aliot, vice-président du FN, et Guido Lombardi. Ce résidant de la tour est un proche du président élu, connu pour avoir arrangé des rendez-vous entre Donald Trump et des personnalités européennes.
Interrogée par des journalistes pour savoir elle était là pour rencontrer Donald Trump, Marine Le Pen a refusé de répondre.
Marine Le Pen in Trump Tower pic.twitter.com/YC3PU7eVcb
— Sam Levine (@srl) 12 janvier 2017
Son directeur de campagne, David Rachline, avait confié précédemment à Paris qu'elle était en visite «privée» à New York, écartant toute rencontre avec le futur président américain.
Cette information a été confirmée à Bloomberg par un assistant de Donald Trump qui a souhaité conserver l'anonymat. Une autre source a aussi écarté l'idée d'une rencontre avec Steve Bannon, conseiller du président élu.
En novembre, Marine Le Pen avait été l'une des premières, parmi les responsables politiques étrangers, à féliciter le magnat de l'immobilier pour sa victoire.
Marine Le Pen here in basement of #Trump tower. Via @srl . Trump met Farage (UK) in Nov, Bannon spoke openly supporting populist wave in EU pic.twitter.com/sn8RAIERQ2
— Joyce Karam (@Joyce_Karam) 12 janvier 2017
La semaine dernière, elle avait encore salué le «volontarisme» du président élu en matière de protectionnisme, après qu'il eut poussé le constructeur automobile Ford à construire certains de ses modèles aux Etats-Unis plutôt qu'au Mexique.
Les sondages pronostiquent pour l'instant que Marine Le Pen, candidate déçue à la présidentielle française de 2012, devrait parvenir cette année au second tour de scrutin qui doit désigner en mai le successeur du socialiste François Hollande.