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CICR : A Mossoul, il y a une nécessité urgente de protéger les civils «exposés à la guerre»

L'opération de Mossoul, en Irak, pousse un grand nombre d'habitants à se deplacer pour fuir le conflit, ce qui complique la situation humanitaire, déjà «difficile», estime le président du Comité international de la Croix Rouge, Peter Maurer.

«La situation humanitaire, surtout pour ceux qui ont été déplacés à cause du conflit, reste difficile à plusieurs égards», a expliqué le président du Comité international de la Croix Rouge (CICR) Peter Maurer, en commentant les conséquences humanitaires des combats près de la ville de Mossoul en Irak.

Le CICR doit notamment faire face à un triple défi : celui des déplacements de gens qui continue à cause des combats qui se déroulent à Mossoul ; celui des deplacés qui ont passé deux-trois mois dans les camps, mais veulent revenir vers leurs habitations; et celui du soutien aux habitants de la ville.

Ces défis sont d'autant plus compliqués en raison du fait que «beaucoup de villages [dans cette zone] sont abandonnés, détruits» et que la «reconstruction de ces villages ainsi que le déminage du territoire prendront beaucoup de temps», précise le patron de l'organisation internationale.

Peter Mauer a appelé tous les acteurs dans la région à «respecter les installations médicales». Il a en outre dit apprécier «les mesures prises par les peshmerga kurdes et par le gouvernement irakien pour assurer la protection des civils».

«Le plus grand défi, c’est, naturellement, la protection de la population civile qui est à l’intérieur de la ville de Mossoul et qui est en partie exposée à la guerre qui est en cours», a conclu le responsable.

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