L'assaillant du marché de Berlin a été abattu en Italie
Le suspect dans l'attaque du marché de Berlin, Anis Amri un Tunisien de 24 ans, a été tué lors d'un échange de tirs avec la police près de Milan, selon le ministre de l'Intérieur italien.
Le ministre de l'Intérieur italien, Marco Minniti, a déclaré lors d'une conférence de presse que l'homme abattu par les forces de police au nord de Milan était «sans aucun doute» Anis Amri, le Tunisien de 24 ans, suspect principal dans l'attaque du marché de Berlin. Le ministre a donné peu de détails concernant l'opération, précisant simplement que l'enquête était «toujours en cours».
Italian interior minister confirms: Berlin truck attack suspect Amri shot dead. https://t.co/iqExcwvJf3pic.twitter.com/AxrUHtltJr
— Voice of Europe (@V_of_Europe) 23 décembre 2016
Le ministère de l'Intérieur allemand a fait part dans un communiqué de son «soulagement» après la mort d'Anis Amri. Le ministère fédéral de l'Education et de la Recherche a tenu a remercier les autorités italiennes pour leur «étroite coopération».
German officials @BMBF_Bund: We are grateful for the Italian authority for the close cooperation and exchange of information pic.twitter.com/MRy8W0nD2B
— dwnews (@dwnews) 23 décembre 2016
Le magazine italien Panorama rapportait plus tôt que le suspect principal de l'attentat de Berlin avait été tué lors d'un échange de tirs avec la police lors d'un simple contrôle de police, en pleine rue, vers 3h du matin. Le journal italien expliquait qu'il avait sorti une arme et ouvert le feu sur les forces de police. Un officier, en poste depuis seulement neuf mois, a été blessé à l'épaule avant de pouvoir répondre aux tirs et l'abattre.
Avant de s'installer en Allemagne, Anis Amri avait vécu en Italie. Il y était arrivé en 2011, en même temps que de nombreux Tunisiens, au lendemain du printemps arabe. Il a passé trois ans et demi dans six prisons différentes de Sicile, notamment pour avoir mis le feu à un centre de réfugiés.
Deux de ses frères pensent qu'il se serait radicalisé après son passage en prison. Les autorités italiennes ont confié que c'était un prisonnier qui posait problème, plusieurs fois transféré en raison de sa mauvaise conduite.