François Hollande et Angela Merkel veulent prolonger les sanctions de l'UE contre la Russie
La France et l'Allemagne accusent Moscou d'être responsable du non-respect des accords de Minsk et ont indiqué être favorables à l'extension des sanctions économiques de l'UE contre la Russie, en dépit des réticences de certains pays membres.
«Nous devons continuer à faire appliquer les accords de Minsk et, dès lors qu’ils ne le sont pas, poursuivre le système des sanctions» économiques contre la Russie a déclaré le président français le 13 décembre lors d'une conférence de presse à Berlin aux côtés de la chancelière allemande.
Angela Merkel a également indiqué de son côté qu'il y aurait de «graves insuffisances» dans l'application des accords de Minsk. A l'instar de François Hollande, la chancelière allemande s'est prononcée en faveur de la prolongation des sanctions contre la Russie.
Le ministre @jeanmarcayrault déclare "pas d'alternative aux accords #Minsk, pas de plan B" https://t.co/AGMjGulmbQpic.twitter.com/hc6hB0oGS6
— RT France (@RTenfrancais) 14 septembre 2016
Cité par l'agence Interfax, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine, a pour sa part indiqué: «La Russie fait tout son possible pour relancer le processus de mise en œuvre des accords de Minsk, actuellement au point mort à cause des autorités de Kiev».
Lavrov: les accords de Minsk-2 doivent être mis en oeuvre par l’Ukraine et non par la Russie https://t.co/zE0LauxG19pic.twitter.com/CzEqIJqZut
— RT France (@RTenfrancais) 26 janvier 2016
La Russie soutient que le gouvernement ukrainien n'a pas complètement mis en œuvre la trêve prévue par les accords de Minsk, ce qui a incité les forces rebelles présentes dans l'Est ukrainien à prendre des mesures de représailles.
Les accords de Minsk devaient mettre un terme au conflit qui a fait près de 10 000 morts depuis 2014 en Ukraine. Selon les accords signés le 21 septembre, les deux parties au conflit auraient dû entamer simultanément le retrait de leurs troupes de trois lieux situés sur la ligne du front.
Actuellement en vigueur jusqu'au 31 janvier 2017, les sanctions de l'UE font l'objet de vifs débats entre les États membres. Certains Etats préconisent leur suppression en raison des mesures de rétorsion décidées par Moscou.