Crash en Colombie : un document audio révèle les messages avertissant d'un manque de carburant
Le pilote de l’avion transportant l’équipe de foot brésilienne Chapecoense et qui s’est écrasé le 29 novembre, faisant 71 morts, a demandé plusieurs fois l'autorisation d'atterrir parce que l’appareil manquait de carburant.
Un enregistrement ayant fait l’objet d’une fuite révèle ce qu'il s’est passé dans les dernières minutes du vol. Il permet d'entendre le pilote demander à plusieurs reprises à une tour de contrôle une autorisation d'atterrir en raison de «problèmes de carburant». Le contrôleur aérien lui a répondu d’attendre sept minutes, un autre avion, détourné à cause de problèmes mécaniques, ayant déjà la priorité.
Alors que l’avion tournait en rond en attendant l’autorisation d'atterrir, le ton du pilote se fait de plus en plus désespéré. «Défaillance électrique, pas de carburant», a-t-il dit avant le dernier virage, après lequel l’appareil a heurté une montagne. La dernière phrase du pilote implorait d'atterrir : «Vecteurs, senorita. Vecteurs d’atterrissage!»
Dans le crash de l’avion, aucune explosion ne s’est produite, ce qui indique un manque du carburant. On ignore pour le moment pourquoi l’avion se trouvait en déficit de carburant. Une enquête a été ouverte.
L’avion transportant l’équipe de football brésilienne Chapecoense s’est écrasé en Colombie le 29 novembre en se dirigeant pour prendre part à un match d'une grande importance : la finale de la Copa Sudamericana, compétition de football pour les pays d’Amérique du Sud. 71 des 77 personnes se trouvant à bord sont décédées. Trois jours de deuil national ont été décrétés.