Jean-Claude Juncker sur l'Arabie saoudite : il faut parler à tous «même les régimes les plus odieux»

Jean-Claude Juncker sur l'Arabie saoudite : il faut parler à tous «même les régimes les plus odieux»© Yves Herman Source: Reuters
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A la question de savoir si l’Union européenne entretenait toujours le dialogue avec un président turc «de plus en plus autoritaire», le patron de la Commission européenne a répondu en demandant pourquoi personne ne l’interrogeait l’Arabie saoudite.

«Nous avons des relations avec toutes les dictatures parce que nous avons besoin d’organiser, de co-organiser le monde», a déclaré Jean-Claude Juncker dans une interview à Euronews.

«Nous, l’Union européenne, avons des liens avec des régimes qui sont odieux. Et personne ne nous questionne là-dessus. Tout le monde s’inquiète à propos de la Turquie, mais personne ne parle de l’Arabie saoudite», a-t-il développé.

Et d’ajouter que dans la position qu’il occupe, il se doit de parler à tous, «même à ceux dont la compagnie est peu appréciée». A propos du président turc, qu’il rencontre régulièrement, il dit : «Je le connais depuis 17-18 ans. Je le connais mais il me connaît aussi».

Jean-Claude Juncker en a profité pour souligner le rôle important que joue la Turquie dans la crise des réfugiés, tout en rappelant L’UE à ses devoirs.

«La Turquie est un partenaire important pas seulement dans la crise migratoire. (…) Donc je voudrais que l’Europe évite de donner trop de leçons à la Turqui sur le sujet. La Turquie fait bien plus que l’UE, que la Jordanie, que le Liban. Donc nous nous devons d’être humbles sur ces questions», a-t-il expliqué.

La Turquie est un élément clé dans la stratégie de l'Union européenne pour endiguer l'afflux de migrants sur les côtes grecques et à l'intérieur de l'Union. Depuis mars 2016, Ankara s'est engagée à stopper le flux de réfugiés vers l'Europe.

L'Union européenne, en échange, a accepté de financer une partie du dispositif déployé par Ankara pour atteindre cet objectif et d'accélérer le processus d'intégration de la Turquie, en exemptant de visa les citoyens turcs voulant se rendre dans l'espace Schengen. Ankara accuse l'Union européenne de ne pas avoir honoré toute sa part du contrat et, notamment, de ne pas lui avoir versé les trois milliards d'euros promis.

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