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Les djihadistes d'Alep refusent la proposition russe visant à permettre leur retrait de la ville

Un représentant des rebelles islamistes occupant l'est de la ville d'Alep a refusé la proposition russe de les laisser quitter la ville avec leurs armes d’ici le 4 novembre au soir.

«Cela est totalement hors de question. Nous n'abandonnerons pas Alep aux Russes et nous ne nous rendrons pas», a déclaré Zakaria Malahifji du groupe rebelle Fastaqim, à l'agence Reuters. 

Le ministère russe de la Défense avait affirmé que les combattants et civils présents dans la partie est de la ville sous occupation des opposants à Bachar el-Assad pourraient quitter la ville. Les autorités avaient déclaré être prêtes à prolonger la cessation des bombardements sur cette partie de la ville durant l'évacuation. 

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Zakaria Malahifji a ajouté qu'il n'y avait aucun corridor sécurisé pour sortir de la ville, au contraire des affirmations des autorités russes.

«Ce n'est pas vrai. Les civils et les combattants ne partent pas. Les civils craignent le régime, ils ne lui font pas confiance. Et les combattants ne se rendent pas», a-t-il déclaré.

La dernière tentative pour laisser les civils quitter la ville a été un échec. Pendant les huit jours de trêve, à compter du 20 octobre, les terroristes ont pilonné les corridors afin d'empêcher les résidents d'Alep de quitter la ville. 48 personnes avaient néanmoins réussi à passer. Selon le ministère russe de la Défense, la somme de 300 dollars devait être versée afin de pouvoir emprunter les corridors sans être bombardé. 

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