Michel Platini estime qu’il est temps pour Blatter de partir
Au cours de la conférence de presse à Zurich, Michel Platini, président actuel de l'UEFA, a indiqué que malgré son amitié pour Sepp Blatter, ce dernier doit démissionner de son poste car la «FIFA ne mérite pas d’être traitée comme ça».
Il a aussi souligné que cet incident n’influencera pas les élections du nouveau président de la FIFA, qui ne seront pas boycottées.
Le prince jordanien Ali ben al-Hussein, également candidat au poste de président recevra le soutien des 46 membres de l’Union des associations européennes de football (UEFA), a indiqué Platini.
The chaotic scene now in lobby of UEFA hotel in Zurich as football chiefs try to wade their way through media scrum pic.twitter.com/azSyQlDnd0
— Dan Roan (@danroan) 28 мая 2015
L’UEFA pourrait renoncer à ses sièges au Comité exécutif de la FIFA si Blatter remporte la victoire aux élections internes, la décision sera prise dans dix jours.
M. Platini a aussi partagé le sentiment d’affection qu’il éprouve envers Blatter. «J’ai le sentiment que mon ami a un problème et c’est ma tâche de le lui dire», a-t-il répondu à la question de savoir pourquoi il a conseillé à son ami de partir.
D’après Platini, Blatter veut jouer à un jeu : répartir le nombre de places entre les confédérations à la Coupe du monde après les élections, pour faire monter la pression. «Mais il y a une ligne rouge à ne pas dépasser, c’est le nombre de nos places [les places de l’UEFA] à la Coupe du Monde. En 2018, il y aura 13 équipes plus la Russie; en 2022, il y en aura 13, c’est ce qui ne doit pas être changé, nous ne le permettrons pas. Nous aurions pu demander plus de places, regardez combien d’équipes [européennes] sont au sommet du classement de la FIFA, mais nous ne le ferons pas.
Platini, «dépité» et «écœuré» par la situation à la FIFA, a indiqué qu'un changement de président était nécessaire, parce que cela constitue «la seule façon de changer la FIFA». Si Blatter l’emporte, l’UEFA organisera une rencontre à Berlin pour discuter l’avenir de ses relations avec la FIFA, a indiqué le président.